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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 07:31

confessions.jpgL’écrivain Azzeddine Mihoubi était, samedi dernier, l’invité de la maison d’édition Média-Plus de Constantine. Hommes de culture, journalistes et étudiants sont venus discuter du dernier roman de l’auteur, Confessions d’Assekrem, traduit en français et paru récemment aux éditions Casbah d’Alger. «L’impact appréciable qu’a connu ce roman en langue arabe m’a poussé à accepter sa traduction par Mehanna Hamadouche au profit des lecteurs francophones», a expliqué l’auteur. Le roman comprend six chapitres avec Tam City pour décor et l’hôtel Assekrem Palace pour scène. «Dans la nuit du 31 décembre 2039 au 1er janvier 2040, Adolf Haussmann, un richissime homme d’affaires allemand, propriétaire du somptueux hôtel Assekrem Palace, inauguré à Tam City (ex-Tamanrasset) deux ans auparavant, promet une forte récompense à trois de ses clients qui feraient la meilleure confession en public […]», résumera l’auteur. «C’est une œuvre qui épouse parfaitement la mondialisation avec ses aspects de développement», a ajouté l’écrivain qui puise ses ressources d’écriture, proche du drame, dans l’histoire de l’Algérie tout en épluchant la période de la guerre froide qui, dira-t-il, avait débouché sur «la guerre de maîtrise des idées». Confessions d’Assekrem, c’est l’enchevêtrement de la réalité et de l’imaginaire qui cohabitent avec l’histoire, tandis que la réalité se frotte à la fantaisie. Le tout constitue un scénario plus proche du langage cinématographique que de la trame pure du roman. «L’œuvre renferme plusieurs idées à travers des périodes différentes où Japonais, Afghans, Arabes et Espagnoles… font irruption, en exposant diverses questions. Confessions d’Assekrem inaugure un style d’écriture inédit qui marie roman et poésie […]. Le roman démantèle les frontières dans un esprit universaliste, brise le mur entre fiction et réalité, histoire et légende, texte et lecteur.» Dans un autre chapitre, l’invité de Média-Plus appelle à une écriture massive sur l’histoire de l’Algérie. «Il faut être prolifique à ce sujet tant la tutelle, compétente, encourage d’éventuelles perspectives», étayera-t-il. 

 

La Tribune

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