En ruine
son cri premier
dans la basse maison
Dépossédé........ l’enfant
du souffle
tribal
Appel de la honte
cris à corps
marqués par la
passion
La maison en ruine
pousse une voix
naissante
à l’orée
du village.
(De Taourirt à Grenade page 14)
...............
L’eau
à bout de lèvres
à mes entrailles
terreuse
Je l’entends ruisseler
à petites ondes
marines
Et si
dans la nuit
nous emporte
la fièvre rougeâtre
de tes larmes
Elle ira
ronger la pierre
à t’arracher de moi
même pas
comme
l’oubli.
(De Taourirt à Grenade page 17)
...............
Granit
à sol........ désoeuvrés
nos corps
assoiffés
La pluie
en complainte
précipite à contrées
verdâtres
Nous restons
à lieux...... dits
nos membres rassemblés
au crépuscule
du vent.
(A l’ombre de Grenade page 35)
...............
Je traîne
ton rejet
comme une plaie
.......................insondable
Je ferai
à te toucher
exploser tous les
.......................amants
Il est des
corps
trop désireux
de baisers
Il est des
baisers
à destruction
.......................massive.
(Epidermique attitude page 59)