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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 08:56

A l’issue du 15e Salon du Livre de la Plume Noire qui s’est tenu du 15 au 16 Octobre 2010 dans le quinzième arrondissement de Paris ( France), et après des discussions très animées, le jury du Ve Prix Senghor de la création littéraire a décidé, au cinquième tour de scrutin, d’attribuer le Ve Prix Senghor de la Création littéraire , ex aequo à Bruno Nassim Aboudrar pour Ici-bas et à Wahiba Khiari pour Nos silences.


Le Prix Senghor  a récompensé un deuxième écrivain en la personne de Wahiba Khiari pour son roman Nos silences, publié par la maison d’édition tunisienne Elyzad. A travers «une très belle écriture, lyrique, rapide, à fleur de peau, pétrie d’émotion, sculptée comme un poème», Nos silences nous amène en Algérie dans les années 1990. Deux voix de femmes prennent la parole en écho pour dire l’enlèvement, le viol et l’assassinat de milliers d’entre elles. Le jury a souhaité distinguer Ici-bas pour «une écriture puissante qui transporte avec brio, de chapitre en chapitre, dans deux milieux différents : l’Europe et l’Afrique du nord».
Ce roman, d’une force inouïe, nous présente la saga de deux familles, l’une juive, l’autre musulmane, de la Hongrie au Maroc, en passant par l’Autriche et la France. La musique, celles entre autres de Chopin, de Haendel et de Schumann, tisse les familles et les destins, tout comme la structure du roman.
Il s’agit de distinguer et promouvoir des écrivains d’expression française débutants qui ont réussi à créer, en utilisant la langue qu’ils ont en partage, «des oeuvres de beauté», rythmées de leur  propre vie, chargées d’humanité, expressives d’un langage neuf et d’harmonies originales.
En se fixant un tel objectif, le Prix Senghor de la création littéraire souhaite rendre hommage au «poète-président» sénégalais et à son oeuvre.
Léopold Sedar Senghor a, en effet, toujours encouragé la création artistique et pensé que les arts et les lettres avaient vocation particulière à exprimer l’humaine condition.
C’est de cet humanisme, soucieux du respect des différences mais impatient d’universalité et de convergence dans la fraternité, que se réclame finalement ce Prix. C’est de ce message de bon augure qu’il entend perpétuer la mémoire.
Rappelons que ce prix est à l’initiative de la «Plume Noire» présidée par Dominique Loubao.
Et parmi le jury figurait notre confrère Tewfik Hakem, journaliste à France Culture. 



Le Prix Senghor  a récompensé un deuxième écrivain en la personne de Wahiba Khiari pour son roman Nos silences, publié par la maison d’édition tunisienne Elyzad. A travers «une très belle écriture, lyrique, rapide, à fleur de peau, pétrie d’émotion, sculptée comme un poème», Nos silences nous amène en Algérie dans les années 1990. Deux voix de femmes prennent la parole en écho pour dire l’enlèvement, le viol et l’assassinat de milliers d’entre elles. Le jury a souhaité distinguer Ici-bas pour «une écriture puissante qui transporte avec brio, de chapitre en chapitre, dans deux milieux différents : l’Europe et l’Afrique du nord».
Ce roman, d’une force inouïe, nous présente la saga de deux familles, l’une juive, l’autre musulmane, de la Hongrie au Maroc, en passant par l’Autriche et la France. La musique, celles entre autres de Chopin, de Haendel et de Schumann, tisse les familles et les destins, tout comme la structure du roman.
Il s’agit de distinguer et promouvoir des écrivains d’expression française débutants qui ont réussi à créer, en utilisant la langue qu’ils ont en partage, «des oeuvres de beauté», rythmées de leur  propre vie, chargées d’humanité, expressives d’un langage neuf et d’harmonies originales.
En se fixant un tel objectif, le Prix Senghor de la création littéraire souhaite rendre hommage au «poète-président» sénégalais et à son oeuvre.
Léopold Sedar Senghor a, en effet, toujours encouragé la création artistique et pensé que les arts et les lettres avaient vocation particulière à exprimer l’humaine condition.
C’est de cet humanisme, soucieux du respect des différences mais impatient d’universalité et de convergence dans la fraternité, que se réclame finalement ce Prix. C’est de ce message de bon augure qu’il entend perpétuer la mémoire.
Rappelons que ce prix est à l’initiative de la «Plume Noire» présidée par Dominique Loubao.
Et parmi le jury figurait notre confrère Tewfik Hakem, journaliste à France Culture. 

 

Source : El Watan

 

Petite biographie :

 

Wahiba Khiari est née à Alger en 1969. Après des études d’anglais, elle obtient le CAPES et enseigne dans un lycée proche de Constantine. En 1997, elle décide de quitter l’Algérie et s’installe en Tunisie. Elle s’inscrit dans un atelier d’écriture, devient responsable du rayon littérature d’une grande librairie de Tunis. Aujourd’hui mariée et maman de deux enfants, elle s’occupe de la communication de cette même librairie. Nos Silences (elyzad, 2009) est son premier roman.

 

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