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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 00:02

Zhor OUNISSI, très connue dans la sphère arabophone, qui prendra à bras le corps les problèmes de la quotidienneté, mais sans pour autant parvenir à dépasser les limites imposées du discours politique et religieux de l'époque. Dans ses nouvelles (L'autre rive, Le trottoir endormi) Zhor OUNISSI, en dépit d'un contexte social culturel défavorable, et de son appartenance au système politique conditionnant, tenta néanmoins d'adhérer aux nouvelles tendances littéraires sans pour autant se délier de ses attaches à son école réformiste imprégnée des idéaux de l'Association des Oulémas et de ceux grandiloquents du discours politique des années 1970. Aussi l'élan direct vers des formes plus évoluées et quelque peu libératrices, c'est à d'autres écrivaines qu'il échut de concrétiser, en dépassant les références sociales politiques (révolution agraire, sensibilisation au code de la famille..._) pour aller directement droit au but, comme le tente Jamila ZENNIR avec son ébauche d'un champ d'expression se voulant nouveau, avec les questions abordées de l'amour, du harcèlement sexuel, de l'émigration... Autrement dit une tentative d'ébauche d'une nouvelle écriture qui se veut résolument moderne, avec des possibilités nouvelles de rupture, ne cherchant pas à se référer à l'élément traditionnel, pour affirmer un espace esthétique relativement libéré du tabou limitatif du champ d'expression.

Jusqu'aux années 1990, un seul nom a régné sur le roman féminin, celui de Zhor OUNISSI, auteur d'un seul ouvrage « Journal d'une institutrice», roman qui se veut à la fois, original, lié aux moeurs de la société et moderne, ouvert sur les nouvelles réalités que connaissait l'Algérie. Ce premier roman de Zhor OUNISSI apparaissait beaucoup plus comme un journal littéraire autobiographique, qu'un texte romanesque, plein de références à la « révolution nationale». Et c'est avec son deuxième roman « Loundja Wa Lghoul «, paru en 1993, que Zhor OUNISSI rompit avec son style et hésitations d'aller de l'avant.

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