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11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 08:11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Née le 21 mai 1994 à Médéa, en Algérie,  Radhia Tchoketch-Kebir est une écrivaine, voire une poétesse d'expression française. Elle vit dès sa naissance au Maroc, mais, à 16 ans, elle revient avec ses parents dans son pays natal. Elle y poursuit ses études, obtenant un Baccalauréat littéraire, puis une Licence en littérature française, après un Master en sciences des textes littéraires. Elle a commencé à écrire depuis son adolescence une pièce de théâtre et des romans inédits.(1

Réminiscence est un recueil époustoufflant  qui nous prend la main vers un monde que seule la fille du titteri a les clès d'accès.

Le recueil est publié le 9 décembre dernier chez l'édition Edilivre. Il peut être commandé drectement via le lien ci -joint :

Commander le recueil " Réminiscence" de Radhia Tchoketch-Kebir

 

CouvertureRéminiscence

 

 

 

 

Extrait :

Comme les plantes ont besoin de pluie pour pouvoir vivre,

Les auteurs ont besoin d’écriture pour fleurir !

Comme les fleurs ont besoin de tendresse pour survivre,

Les poètes ont besoin d’expressions pour guérir !

Comme les Roses ont besoin d’odeur pour émouvoir,

Les hommes de lettres ont besoin d’art pour ahurir !

Comme les feuilles d’arbres ont besoin du zéphyr pour choir,

L’inspiration a besoin d’air pour survenir !

 

(1) : Biographie tirée de la page Edilivre dédiée à l'auteur

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 08:16

Josyane de Jesus-Bergey est une poétesse Portugaise d'origine, Française d'adoption et Algérienne de Coeur. Une méditerranéenne tout court. S'appyant sur "la volonté de dire du beau" comme canne, fourrant des verbes bien ciselés dans sa musette, elles sillonne, à travers le monde, les festivals et les rencontres dédiés à la poésie. Parmi ses oeuvres, on peut citer :

 - L'heure Marine, éditions Petit Véhicule, 1995

- Pour un soleil qui meurt, éditions Arcam, 1996

- De l’arbre à l’homme... jusqu’à l’épuisement de la saignée, La Bartavelle Éditeur, 1997

- La brodeuse d’écume, éditions Clapas, 1998

- L’eau Perride, La Bartavelle Éditeur, 1998

- Le temps suspensif, éditions Encres vives, 1998

- Un cheval sur l’océan, éditions Encres vives, 1999

- Ne me raccompagnez pas, je suis pressée, La Bartavelle Éditeur, 2000

- Comme une confession de pierres - Eldjazaïr, La Rochelle, éditions Rumeur des Ages, 2003, (textes traduits par le poète tunisien Mohamed Rafrafi ).   

- Ce n’est pas parce que la porte s’est refermée, éditions Rumeur des Ages, 2003

- Amulettes, éditions Encre et Lumière, mars 2009 , avec des peintures de Hamid Tibouchi

Sur cette photo, Josyane de Jesus-Bergey avec la Syrienne Maram Al-Masri

En cette année 2012, elle se prépare à nous revenir avec un nouveau recueil dont le titre serait " Pourquoi ces vies qu'on efface". le recueil s'annonce beau et touchant tant la thématique tourne autour de l'enfance et de la guerre. Josyane de Jesus-Bergey, à l'instant arc-boutée sur son manuscrit pour les derniers correctifs avant publication, nous a aimablement autorisé la mise en ligne de ces quelques extraits. Qu'elle trouve ici l'expression de notre profonde gratitude.

 

Extraits :

 

01

Dans ces pleurs d’enfant venu d’ailleurs

j’ai la mort

inscrite en nos mémoires

il y avait l’autre

il y avait  nos murs

et la terre éclatait

nos murs s’écroulaient

Pourquoi ce jour qui n’en fini pas

Pourquoi ce ciel qui pleure

et cette cage

qui s’ouvre sur vos haines ?

 

Terre lourde

Terre maudite

 

Trop de linceuls

Trop de mensonges

et

Ce temps

Ce temps

qui détruit l’enfance

Dis Pourquoi ?

----

02

S’il ne suffisait que le silence

de ces heures

ou le pas de mon père

claudiquant

sortant de ses sacoches

les dernières tomates du jardin

alors je serais

cette enfance

 

Tête haute

je crierais mes peines      mes joies

à peine libérée pourtant

de  mon nom

comme croix des hommes

de ce fil des heures

passées sous silence

de ces jours sans amour

quand toi l’enfant

espoir du lendemain

m’ouvre la route

me faut-il croire encore ?

-----

 

03

J’ai retrouvé dans ces déchirures

du temps

les grappes lourdes de nos vendanges

les pas de l’enfant

le sabot du cheval

dans la prairie

 

J’entends dans ma mémoire

ton rire  venu d’ailleurs

tes mots

sans les comprendre

 

Mais je sais

que d’ici où de là-bas

c’est toujours un autre moi que j’entends !

------

Josyane De Jesus-Bergey 2012 ( Tous droits réservés )

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 09:06

Rêves en désordres

Je rêve d’îlots rieurs et de criques ombragées
Je rêve de cités verdoyantes silencieuses la nuit
Je rêve de villages blancs bleues sans trachome
Je rêve de fleuves profonds sagement paresseux
Je rêve de protection pour les forêts convalescentes 
Je rêve de sources annonciatrices de cerisaies
Je rêve de vagues blondes éclaboussant les pylônes
Je rêve de derricks couleur de premier ami
Je rêve de dentelles langoureuses sur les pistes brûlées
Je rêve d’usines fuselées et de mains adroites
Je rêve de bibliothèques cosmiques au clair de lune
Je rêve de réfectoires fresques méditerranéennes
Je rêve de tuiles rouges au sommet du Chélia
je rêve de rideaux froncés aux vitres de mes tribus
Je rêve d’un commutateur ivoire par pièce
Je rêve d’une pièce claire par enfant
Je rêve d’une table transparente par famille
Je rêve d’une nappe fleurie par table
Je rêve de pouvoirs d’achat élégants
Je rêve de fiancées délivrées des transactions secrètes
Je rêve de couples harmonieusement accordés
Je rêve d’hommes équilibrés en présence de la femme
Je rêve de femmes à l’aise en présence de l’homme

Je rêve de danses rythmique sur les stades 
Et de paysannes chaussées de cuir spectatrices
Je rêve de tournois géométriques inter-lycées
Je rêve de joutes oratoires entre les crêtes et les vallées
Je rêve de concerts l’été dans les jardins suspendus
Je rêve de marchés persans modernisés
Pour chacun selon se besoins
Je rêve de mon peuple valeureux cultivé bon
Je rêve de mon pays sans torture sans prisons
Je scrute de mes yeux myopes mes rêves dans ma prison. 

 

Serment

Je jure sur la raison de ma fille attachée

Hurlant au passage des avions

Je jure sur la patience de ma mère

Dans l'attente de son enfant perdu dans l'exode

Je jure sur l'intelligence et la bonté d'Ali Boumendjel

Et le front large de Maurice Audin

Mes frères mes espoirs brisés en plein élan

Je jure sur les rêves généreux de Ben M'hidi et d'Inal

Je jure sur le silence de mes villages surpris

Ensevelis à l'aube sans larmes sans prières

Je jure sur les horizons élargis de mes rivages

A mesure que la plaie s'approfondit hérissée de lames

Je jure sur la sagesse des Moudjahidine maîtres de la nuit

Je jure sur la certitude du jour happée par la nuit transfigurée

Je jure sur les vagues déchaînées de mes tourments

Je jure sur la colère qui embellit nos femmes

Je jure sur l'amitié vécue les amours différées

Je jure sur la haine et la foi qui entretiennent la flamme

Que nous n'avons pas de haine contre le peuple français.

Alger, le 15 décembre 1960

(Chants pour le onze décembre, p. 23)

 

Nuits algériennes

La nuit, longue est la nuit

Les gens en tremblent

Le lion est détrôné

C'est le règne du chacal

(Paroles d'un prélude algérois)

Pincer sur une guitare

Khaït laoutar et chasser l'ennui

C'est facile mes frères

Utiliser sur le métier

Khaït men smaâ et rêver de pluie

C'est facile mes frères

Ceindre sur le front de la ville

Khaït errouh et l'espoir luit

C'est facile mes frères

Trancher au boussaadi

Khaït el ghord et tuer la nuit

C'est facile mes frères

Mais dire

La plainte du cèdre déraciné

Mais taire

Les mille souffrances de la chair

Quand les tenailles arrachent l'ongle

Ce n'est pas facile mes frères

O donnez-moi le souffle de Belkhaïr

Pour dire les nuits dénaturées

Pour dire les nuits algériennes

(Ecrit à Alger en 1961, Publié par Denise Barrat, Espoir et Parole, Seghers.)

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 10:08

nawfel-Bouzeboudja.jpg

Viens, frère

Assieds-toi à mes côtés

Dépoussière

Un petit peu ta mémoire

...

Ne laisse pas la nuit

Se lever sur ton histoire

Tu la conteras à tes enfants

...

Ne croyons plus à leurs dieux

Dieu-pétrole, dieu-pouvoir

Dieu-dollar, dieu-Stars

Pourquoi être héros

Victime ou bourreau ?

Vivre l’humain sans mystère

 

...

 

Dangereux sont les murs invisibles : Peurs

Concept de « Moi et l’Autre »

« Nous et les Autres »

La peur de l’autre

De sa différence

 

...

Du Boston Tea Party

A Saro-wiwa

G-8 et multiples défilés

Sauver l’Afrique

Pauvre-riche Afrique

Dieu-pétrole, gaz, diamants

Platine, chrome, charbon

Jeunesse, en abondant à l’abandon

C’est l’Afrique qui doit sauver l’Afrique

 

...

Défilé de barbus ventrus

Peignant d’une main gourmande

Une barbe épaisse, pleine et touffue

Esquissant des sourires

Vers des adolescents innocents

Prêts à éclater en mille morceaux

Par prosélytisme, dans un champ

...

 

Trinité philosophique

Religion, Capital et Pouvoir

Planifiant les contours du monde

Définissant les normes et les régissant

...

Nations lâches et perverses

Tendance innée de tromper

Nations traînant

Complexe incompréhensible

Complexe de l’individu

Du groupuscule

...

 

Monde animal et pervers

L’homme n’est plus homme

Animal-homme

 

La femme n’est plus femme

Femme-objet

Clips musicaux et publicité

 

Que dire des enfants abusés

Des rapports animaliers ?

 

Humains de mon espèce

Où est l’homme en l’homme ?

Je ne l’ai pas trouvé

 

Extraits de: Du Haut de nos Potences, Noufel Bouzeboudja.

http://www.edilivre.com/du-haut-nos-potences-bouzeboudja-noufel.html

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 11:23

 yacine-kateb.jpg

Il est des jeunes bras
Qui sont morts tendus
Vers une mer…(…)
Et ces morts qui ont bâti pour d’autres…
Et ceux qui sont partis en chantant
Pour dormir dans la boue anonyme de l’oubli.
Et ceux qui meurent toujours
Dans la gaucherie des godillots
Et des habits trop grands pour des enfants(…)
Mais les morts les plus à plaindre,
Ceux que mon cœur veut consoler,
Ceux sont les pauvres d’un pays de soleil,
Ce sont les champions d’une cause étrangère,
Ceux qui sont morts pour les autres
ET POUR RIEN ! ” 


Kateb Yacine
(in "Soliloques")

La photo est de Fatiha Hassanine.

 

La plaque commémorative se trouve sur la rue qui porte le nom de Kateb Yacine à Evry (France)

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 13:59

O terre
Si tu ne peux contenir leurs prunelles
Et notre amour
Qu'es-tu terre
O terre
Si tu ne peux contenir leurs prunelles
Et notre patience
Qu'es-tu
Si les crânes t'annihilent
Et que tu remplis les fleurs de purs
Où s'en iront ton argile,
Ta glaise,
Tes alluvions,
Tes pommes,
Eve,
et Adam,
Où s'en iront le vin,
Les prophètes, les chansons
Les étoiles, les querelles et les averses
Où t'en iras-tu
Quand nous t'aurons désertée
Qui te cherchera parmi les astres ?
Nous sommes l'eau qui coule dans l'eau
L'eau s'abreuve de nous
Et Dieu sort des yeux de la mer
Dans l'infini.
Sur Lui
Nous divergeons
Comment nous purifier pour lui
Comment nous approcher de sa splendeur
Lui l'inatteignable
Comment élever l'eau et l'arôme de l'âme
Jusqu'à son trône
Alors que nous n'avons ni mains
Ni paupières ?
Nous palpons ses miroirs, sa blancheur
Dans les poches de la terre
Et nous sortons nus
Sauf des eaux.

 

Rabia Djelti, traduit par Rachid Boudjedra

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 09:52

En ruine
son cri premier
dans la basse maison

Dépossédé........ l’enfant
du souffle
tribal

Appel de la honte
cris à corps
marqués par la
passion

La maison en ruine
pousse une voix
naissante
à l’orée
du village.

(De Taourirt à Grenade page 14)


...............

L’eau
à bout de lèvres
à mes entrailles
terreuse

Je l’entends ruisseler
à petites ondes
marines

Et si
dans la nuit
nous emporte
la fièvre rougeâtre
de tes larmes

Elle ira
ronger la pierre
à t’arracher de moi
même pas
comme
l’oubli.

(De Taourirt à Grenade page 17)



...............

Granit
à sol........ désoeuvrés
nos corps
assoiffés

La pluie
en complainte
précipite à contrées
verdâtres

Nous restons
à lieux...... dits
nos membres rassemblés
au crépuscule
du vent.

(A l’ombre de Grenade page 35)



...............

Je traîne
ton rejet
comme une plaie
.......................insondable

Je ferai
à te toucher
exploser tous les
.......................amants

Il est des
corps
trop désireux
de baisers

Il est des
baisers
à destruction
.......................massive.

(Epidermique attitude page 59)


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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 21:41

Au milieu de la nuit

Quand le ciel se drape d'un beau tissu étoilé

Je faufile entre les arbres fruitiers

Je me balade au grès de la mélodie des eaux inouïe

Sur les berges de la rivière

Les pieds dans le cristallin liquide des sources

Ivre de parfums du citronnier

Je regarde la haut

Fixant la voie lactée

Jusqu'à ce que la rosée matinale me soutire

De l'ivresse de la nuit étoilée

 

MOUSSA TERTAG

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 17:34

Oriabel Winkler est ecrivain poetesse franaçise, native de Paris. A son actif, une série de recueils et un roman. Avec son aimable autorisation, nous reproduisons ici un de ses derniers poèmes : Le petit prince.

 

 

Ange dans les étoiles
Une seule unique étoile
Dans mes rêves
Je deviens déesse
Poète des princes
Bien loin dans l’abîme
Soleil sublime
Insondable splendeur
Présence dans mon cœur
Petit prince


Au détour d’un sentier
Arbres de fleurs
Es-tu ange souriant
Ou ange en pleurs
Mon regard presque maternel
Trouble qui effraie ma paupière
Ton âme innocente
Mon âme souffrante
Petit prince



Parmi les perles du matin
Plus beau que la rose
Gracieuse fragile chose
Tes ailes d’or se fanent
Dans le ciel de mon âme
Tu es lumière de ma vie
Me faire oublier la vraie vie
Petit prince


Te parler nuit et jour
Etre céleste peut-être pour toujours
As-tu de l’espérance de l’assurance
Bonheur indéniable
Dans le creux ou je m’engage
Fragilité beauté éphémère
Bravant les forces de la tempête
Regard pareil au regard des statues
Fond de nos pensées
Mystique romance
Semblant descendre du firmament
Frêle ô frêle murmure
Bientôt une aurore future
Petit prince

Oriabel Winkler

 

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 18:31

  dib

Ma maison, mon pain de gloire
et le sein meurtri
de ma terre.
sous les cendres
jusqu’aux portes
de ta prison
j’ai pitié de nous.

J’ai pitié de nous
comme on a pitié de son frère
quand les couteaux
tuent la parole
quand les mendiants
désertent les cours
avant que la nuit ne tombe
comme une confession de pierres
sur les cris du poète assassiné.

 

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