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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 09:52

Une rencontre euro-maghrébine des écrivains femmes aura lieu à Alger les 18 et 19 octobre courant à Alger à l’initiative de l’Agence algérienne du rayoinnement culturel (AARC) et de la Commission européenne.

Elle se déroulera à la salle des conférences de l’Institut national supérieur de musique (INSM). La tunisienne Siham Benchekroun, la marocaine Azza Filali, l’autrichienne Anna Kim, la suédoise Anna Karin, la thèque Teresa Buckova, l’espagnole Elena Medel, la française Fabienne Kanor et la belge Françoise Lalande sont invités à animer les débats.

L’Algérie sera représentée par Maissa Bey, Fatima Oussedik, Nadia Sebkhi, Khadidja Nemri, Halima Lamine, Zineb Laouedj, Fatima Bekhaï et Warda Ensighaoui-Himeur. « Récit, fiction et poésie comme contribution des femmes à la pensée » est le thème central de cette rencontre. D’autres thèmes seront discutés sous forme d’ateliers-conférences.

Il s’agit de « fiction comme expression de rêve et de changement » ; « poésie comme espace de liberté » et « récit de vie comme expression de la réalité ».

Par ailleurs, une résidence d’une quinzaine de photographes algériens et européens aura lieu du 9 au 12 novembre 2010 à la Villa Abdellatif (siège de l’AARC) à Alger. Le thème de la résidence sera : « Le patrimoine culturel et architectural algérois ».

« Le but de cet événement est de permettre à des photographes algériens et européens de confronter leur vision, sur le thème proposé, d’organiser une exposition des meilleures photos et de faire un livre avec ces photos », précise-t-on à l’AARC.

 

Source : El Watan

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 09:40

Chroniqueur au Soir d’Algérie, Arezki Metref a  publié de nombreux ouvrages, romans, pièces de théâtre, essais... Son actualité, un nouvel ouvrage intitulé Roman de Kabylie, et paru aux éditions Sefraber (Société des éditions franco-berbères).
Arezki Metref présentera son ouvrage, demain mercredi 6 octobre  à 19h, au siège de l’Association de culture berbère (ACB), 37 bis rue des Maronites-Paris 20e, métro Ménilmontant (ligne 2). Une rencontre littéraire animée par Nourredine Saâdi.
Ce roman d’amour n’est pas une œuvre de simple imagination : tamurt (le pays) des ancêtres, y est montré dans toute sa véritable richesse, propre et «singulière»,  comme en témoigne la diversité de sa longue culture de constante résistance, dans un va-et-vient fécond entre tradition et modernité, en dépit de –ou grâce — à une longue oralité.

Culture aujourd’hui foisonnante, présente jusque très loin de son foyer natal, grâce à l’activité de sa diaspora et de ses nombreux hommes et rares femmes qui ont pu et su fréquenter activement les précoces écoles laïques françaises de Kabylie.
Culture toujours dynamique jusqu’à nos jours, ouverte et en mouvement constamment créatif déjà enrichi au dialogue avec les cultures internationales, tel, rapportées ici, cet exemple d’adaptation par un créateur kabyle d’une pièce de théâtre… chinoise ! La culture kabyle, vivante et toujours prolifique, occupe bien désormais une place reconnue dans le patrimoine culturel universel,
par goût de justesse et souci esthétique de l’expression…

 

Source : El Watan

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 21:51

ouahioune 

Chabane Ouahioune est un écrivain algérien d'origine kabyle, de langue française, né en 1920 à Tassaft-Ouguemoune, fils de Ouahioune Mohand Ameziane, directeur d'école.

Mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à la Libération de la France.

Après une licence en droit, il exerce en qualité d'avocat puis quitte la profession pour se consacrer à l'écriture.

Auteur de plusieurs ouvrages à peine romancés sur sa Kabylie et son village natal, il touche aussi aux problèmes de l'émigration  avec la délicatesse de l'humaniste qui donnera sa pleine mesure dans une série de chroniques pleines de bon sens et de modération dans la presse algérienne, au moment même où le pays s'engageait dans la violence intégriste

Bibliographie non exaustive.

  • La maison au bout des champs
  • Le parfum de la mélisse
  • Les conquérants au parc rouge
  • Tiferzizouith ou le parfum de la mélisse
  • Parmi les collines invaincues
  • Ce mal des siècles.

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 23:20

Né près de Béjaïa (anciennement Bougie) dans la vallée de la Soummam en Kabylie, région berbère du nord de l'Algérie, Hamid Tibouchi commence à peindre vers l’âge de dix ans et à écrire en 1966. Après avoir poursuivi ses études à l’École Normale Supérieure d’Alger, où il se lie avec Tahar Djaout, il est assistant de français en Angleterre en 1974 et 1975 et enseigne un temps l’anglais près d’Alger.

S'engageant d'abord dans l'écriture poétique Hamid Tibouchi publie ses premiers textes en 1971 en Algérie, en France et en Tunisie, puis plusieurs plaquettes et recueils qui le placent parmi les représentants majeurs de la « Jeune poésie de graphie française » dont Jean Sénac, jusqu’à son assassinat en 1973, soutient les aspirations contestataires. Les anthologies réalisées à l’époque présentent ses poèmes, qui sont traduits en espagnol, en italien. « C’est l’un des poètes les plus exigeants et les plus aventureux de sa génération », constate en 1984 Tahar Djaout. Aujourd'hui plusieurs de ses poèmes figurent ainsi dans les livres scolaires algériens.

Tibouchi simultanément dessine et, sur la fin des années 1970, le peintre en lui rejoint le poète. « Pour Hamid Tibouchi, en fait, il n’y a pas bifurcation ou changement d’itinéraire. Il convie la peinture et l’écriture — ces deux sœurs immémoriales — à la même interrogation et aux mêmes ébats effrénés d’avant la normalisation et l’affectation des fonctions — la figuration pour l’une, la signification pour l’autre », analyse encore Tahar Djaout. « Il n'y a jamais eu de métamorphose. J'ai toujours mené les deux de front. Le mot « osmose » convient mieux. Pour moi, même si elles ont recours à des moyens d'expression différents, la poésie et la peinture son une seule et même chose », confie Tibouchi en 2009.

A partir de 1980 Tibouchi expose ses travaux, en Algérie et à Tunis. Installé dans la région parisienne en 1981, diplômé en Arts plastiques de l’Université Paris VIII, il réalise ensuite une vingtaine d'expositions personnelles à Paris, en province, en Espagne et à New-York, et participe, parmi un grand nombre de manifestations collectives en France, en Europe et dans le Monde Arabe, aux principales manifestations de l'art algérien contemporain. À partir de 1984 il participe au Salon des Réalités Nouvelles dans la section gravure, puis de 1988 à 1997 dans la section peinture.

Hamid Tibouchi a illustré de nombreux livres (Rabah Belamri, Arezki Metref, Josyane de Jesus Bergey) et revues et réalisé les décors de « Les Fils de l'Amertume » de Slimane Benaïssa, en 1996, pour le Festival d'Avignon et de « 1962 » de Mohamed Kacimi, en 1998, pour le Festival des Francophonies de Limoges.

L'œuvre

Si les premières œuvres de Tibouchi interrogent la calligraphie, ce n’est pas pour se réfugier à l’abri du rempart identitaire qu’elle peut constituer. Les démantelant jusqu’à leur ossature graphique, il détourne plutôt les inscriptions auxquelles il a recours. Brisée, désarticulée, dispersée, répercuté en échos ou surchargée en palimpsestes, Tibouchi surprend la Lettre, en deçà de toute lisibilité, dans sa pulsation originelle. C’est l’expérience inverse que proposent complémentairement les « avant-signes », semblablement infra-signifiants, dont sa main découvre spontanément les rythmes. Tibouchi « désécrit », invite à éprouver ce qui en eux n’est encore que sur le point de signifier.

Réactualisant la démarche développée dans le monde occidental à travers les itinéraires d' André Masson ou Mark Tobey, Henri Michaux, Jean Degottex, Christian Dotremont ou Pierre Alechinsky, dans le monde arabe par Mohammed Khadda, Hamid Tibouchi déborde sur les gestes parents de l'Extrême-Orient. Les signes qu'il trace en deçà du carrefour des cultures se disent eux-mêmes, n'appartiennent pas à une écriture passée, dont la compréhension se trouverait au bout des millénaires égarée, mais font surgir une écriture neuve et à jamais innocente.

« Le signe et l'écriture (au sens large), qui sont récurrents dans mon travail, je les dois en grande partie à l'artisanat maghrébin et à l'art rituel africain. Mais aussi à ceux des peuplades anciennes (souvent dites primitives), qu'elles soient d'Asie, de Mésopotamie, d'Océanie, des Amériques, de Scandinavie ou d'ailleurs. Toutefois ces signes et ces écritures apparaissent rarement dans mon travail tels que je les ai observés », dit Tibouchi. Mais, précise-t-il, « ce n'est pas parce que je m'intéresse à la trace, aux signes et aux écritures que je suis « calligraphe ». Ce qualificatif, que l'on me prête assez souvent, ne me convient pas. En effet, je ne suis pas un calligraphe dans la mesure où je ne calligraphie ni mots ni textes dans aucune langue et dans aucun style d'écriture (...) Même si, par leurs formes, elles font parfois penser à des écritures existantes comme l'arabe ou le chinois, mes propres « écritures » - que je préfère désigner par le terme de « désécritures » - sont absolument aléatoires et illisibles ».

Tibouchi engage rapidement cette exploration dans la technique du monotype. Des plus minces des objets familiers, il détache les empreintes en miroir dont les fines silhouettes à leur tour se font signes. Dans les matières, enduits et colles qu’il agglomère, il écrit autour de 1986 comme on laboure ou maçonne et plus tard, sur des cartons ondulés d'emballage, comme on déchire, lace ou noue, en faisant sourdre la trame dont les fils ou ficelles laissent A livre ouvert paraître les Pages d’écriture cursive ou les Portées.

Plutôt qu'aux couleurs traditionnelles, Tibouchi a désormais recours aux matières les plus élémentaires, au brou de noix, à l'encre, aux pigments et teintures, au pastel et à la cire, aux sables et aux particules du charbon de bois, à la paille, aux fibres et ficelles. Sa palette retrouve dans ses gammes essentielles le climat des poteries et des murs berbères, l’économie terrienne des arts premiers.

Il renonce simultanément aux toiles tendues sur châssis, assemble, colle et agrafe des papiers de toute nature, lourds ou diaphanes, papiers de soie, de riz, papiers d’épicerie et papiers peints, récupère en tapas des sacs postaux usagés, des fragments de parachute. J'ai « une prédilection pour les supports dits pauvres. Le choix du support est pour moi très important. Je n'utilise pas le papier, le bois, la toile, j'utilise une enveloppe kraft, un fond de cageot, un sac postal... Plus les matériaux sont pauvres, plus je les trouve riches. Ils sont destinés au rebut parce qu'ils ont servi. Mais je considère pour ma part que c'est justement parce qu'ils ont vécu qu'ils ont quelque chose d'important à révéler. Leur mémoire se confond un peu avec la mienne », dit Tibouchi.

Son travail, continuant de s’ouvrir par la suite aux supports les plus variés, semble en délivrer les messages invisiblement chiffrés, faire transparaître les « graphèmes sauvages » qui composent de toute part le texte immense du visible. Pour Hamid Tibouchi tout est signe dans le monde et ce sont tous ces signes, sur lesquels à chaque instant passe le regard, qu’il s’agit d’apprendre à voir.

Ouvrages de Hamid Tibouchi

·          Mer ouverte, Paris, Editions Caractères, 1973

·          Soleil d’herbe, Paris, Éditions Chambelland, 1974.

·          Il manque l’amour, Sour El-Ghozlane (Algérie), Éditions de l'Orycte, 1977.

·          D’ailleurs, ça ne peut plus durer, Sour-El-Ghozlane, Éditions de l’Orycte, 1978.

·          Parésie, Paris, Éditions de l’Orycte, 1982 (reprend notamment Il manque l'amour et D'ailleurs, ça ne peut plus durer).

·          La mer, en collaboration avec Louis-Marie Catta, Adonis et Hassan Massoudy, Paris, 1991.

·          Pensées, neige et mimosas, Paris, La Tarente, 1994.

·          Giclures (cinq encres de l’auteur), Paris, La Tarente, 1995.

·          Herbes rousses, livre d’artiste, Paris, 1999.

·          Stigmates, Paris, La Tarente, 2001 (reprend Mer ouverte, Soleil d'herbe, Parésie et Pensées, neige et mimosas).

·          Un arbre seul, Paris, La Tarente, 2001.

·          Kémia, couverture de Slimane Ould Mohand, Niort, Le Figuier de Barbarie, 2002.

·          Nervures, empreintes et lavis, La Rochelle, Rumeurs des Âges, 2003 (ISBN 2843270901).

·          Nervures, encres de l'auteur, Trois-Rivières (Québec), Les Ecrits des Forges / Marseille, Autres Temps, 2004 (ISBN 2845211988).

·          Par chemins fertiles (propos sur la peinture et sa périphérie), Le Moulin du Roc, Niort, 2008.

 

Source : Wikipédia

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 23:01

taos amroucheMarie-Louise, en littérature : Marguerite-Taos, puis Taos Amrouche, naquit à Tunis le 4 mars 1913 et mourut à Saint Michel-L'observatoire, le 2 avril 1976. Sa famille était originaire d'Ighil Ali, en Petite Kabylie : le père Belqasem, et la mère, Fadhma La jeune Taos fit ses études primaires et secondaires en Tunisie et, après avoir obtenu son brevet, elle se rendit à Paris, avec l'intention de faire des études supérieures, mais elle renonça à son projet. Elle retourna en Tunisie et, en 1935, elle commença Jacinthe noire, roman qui ne devait paraître qu'en 1947 et qui raconte son expérience de jeune femme, qui tout en rêvant de s'intégrer dans la communauté française refuse l'assimilation.
A cette époque également, Taos avait commencé à recueillir de sa mère les chants berbères que son frère Jean El-Mouhoub Amrouche devait traduire. Dans son ouvrage autobiographique, Fadhma écrit : «(...) Cette époque oppressante de l'avant-guerre avait été éclairée par une œuvre qui nous tint en haleine pendant des mois, Taos, Jean et moi : la fixation en langue française des chants berbères hérités des ancêtres qui m'avaient permis de supporter l'exil et de bercer la douleur». Taos avait une voix exceptionnelle et, tout en aspirant à faire carrière dans la littérature, elle voulait interpréter les chants que sa mère lui avait appris.
Elle se présenta au Congrès de chant de Fès, au Maroc, et obtint une bourse d'études à la Casa Velasquez, en Espagne. Elle y résida pendant deux années, donnant des récitals et poursuivant des recherches sur les survivances berbères dans la musique espagnole. C'est à la Casa Velasquez qu'elle rencontra et épousa le peintre André Bourdil. De cette union naquit une fille, Laurence, qui devait se consacrer à la comédie.
De retour d'Espagne, le couple s'installa à Tunis, puis à Alger avant d'opter définitivement pour la France, en 1945. Taos entra à la radiodiffusion où elle anima des émissions sur la musique et la tradition orale et enregistra des entretiens avec des écrivains comme Jean Giono et Joseph Peyre. Elle s'occupa aussi, de 1957 à 1963, d'une chronique hebdomadaire en langue kabyle. Dès 1954, elle commença à se faire connaître à Paris, mais c'est le grand récital de 1964, à la salle des concerts du Conservatoire et celui de 1965, à l'église Saint Severin qui établirent sa notoriété.
A partir de là, elle fut sollicitée de toutes parts : en France, en Italie, en Allemagne... Le président du Sénégal, Léopold Sedar Senghor, l'invita au Festival des arts nègres de Dakar, en 1966. Seule l'Algérie lui ferma ses portes, lui refusant notamment de participer au premier Festival culturel panafricain.
Elle en fut très peinée, ainsi qu'elle l'écrivait dans le journal le Monde du 17 Juillet 1969, elle fit néanmoins le déplacement à Alger et chanta pour les étudiants de l'université d'Alger.
Ce fut l'occasion pour elle de reprendre contact avec le pays et de rencontrer des militants de la langue et de la culture berbères. De retour en France, elle se rapprocha de la communauté émigrée kabyle et tenta de la sensibiliser aux problèmes linguistiques et culturels. Elle participa aussi à la fondation de l'Académie berbère, à Paris.
Durant les années qui suivirent, Taos multiplia les concerts : Nanterre (1966, 1969), Venise (1970), Mohammadia, au Maroc, à l'occasion du colloque d'islamologie, Gestaadt (1972)... La mort, survenue, en 1976, arrêta cette carrière fulgurante.
L'œuvre musicale enregistrée comprend plusieurs titres : Chants berbères de Kabylie (Grand prix du disque, 1967), Chants de processions, méditations et danses sacrées berbères (1967), Chants de l'Atlas (1971), Chants espagnols archaïques de la Alberca (1972), Incantations, méditations et danses sacrées berbères (1974), chants berbères de la meule et du berceau (1975).
Comme écrivain, Taos Amrouche a été la première femme algérienne à publier, en 1947, un roman, Jacinthe noire. Son deuxième roman, Rue des tambourins (1969) et le troisième, L'amant imaginaire (1975) sont lare ment autobiographiques.
Un quatrième roman, Solitude ma mère, a été publié, à titre posthume, en 1995. Son œuvre maîtresse, Le grain magique (1966) est un recueil de contes et de poèmes qu'elle tenait de sa mère.

source : Maghress.com

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 22:42

 

Rabah Belamri, cet écrivain de renom, poète, essayiste, romancier, penseur, c’était un grand témoin de son temps.

Rabah Belamri, auteur, au destin tragique est né le 11 Octobre 1946 à Bougaa dans la wilaya de Sétif. Doué d’une grande sensibilité, il ne voyait plus qu’avec son cœur car il perdit la vue à l’âge de 16 ans. Il est décédé par suite d’une délicate opération du cœur le 28 septembre en 1995 à Paris. Il repose au cimetière de Montparnasse dans cette même ville au carré des poètes.

Il fréquenta d’abord l’école coranique et l’école primaire dans son village natal avant de poursuivre ses études secondaires au lycée Eugène Albertini de Sétif, Mohamed Kerouani aujourd’hui.

La perte de sa vue ne le découragea pas pour autant pour la poursuite de ses études à l’école des jeunes aveugles d’El Biar avant d’entamer de brillantes études supérieures à l’université d’Alger et à l’École Normale des Instituteurs de Bouzaréah.

Son passage à Paris en 1972 lui permis de soutenir son doctorat sur l’œuvre de Luis Bertrand Miroir de l’idéologie coloniale qui fut publié par l’Office des Publications Universitaires en 1880.

Il fut aussi inspiré et touché par l’œuvre du poète algérien Jean Senac dont il consacra un essai qu’il considérait comme étant son œuvre majeure.

Infatigable et insatiable inquisiteur sur les questions de son temps, sa disparition prématurée à l’instar du grand Rachid Mimouni ou de l’immortel Tahar Djout, Il nous légua une œuvre inachevée.

Comme ses prédécesseurs ,Da Mouloud Mammeri au destin tragique ou Kateb Yacine le rebelle, et, malgré sa vertu et ses gloires à l’étranger Rabah Belamri est récipiendaire de multiples distinctions honorifiques et distinctives de reconnaissance pour son immense talent et pour ses œuvres. Il reste malheureusement méconnu ou non reconnu dans son pays.15 ans depuis sa disparition, ses paires et les autorités culturelles ne lui ont accordés à ce jour aucun souvenir commémoratif. Cependant, les grands ne meurent jamais. Lorsque je relis des passages de son livre « soleil sous le tamis » je ne perçois guère ce « regard blessé » ou ce « chemin de brulure », je revoie uniquement ce large sourire de Rabah qui appelle à l’amour et à la passion des ces talents perdus avec une « rose rouge »dans la main.

Source : setif.info

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 22:36

 moineau

Une histoire violente, difficile, racontée en dehors de toute métaphore avec simplicité et plénitude.
Un pays immense. l'Algérie. s'accommodant de quelques certitudes mais toujours en quête d'elle-même. Un village perdu avec des images singulières et nécessaires dont les habitants, aux destins douloureux et pitoyables, sont eux les vrais scribes de ce roman. L'auteur. avec un style concis et intense. nous fait partager sa passion pour les siens. ces hommes qui vivent de rien, luttent, rêvent. divaguent, puis avancent dans leurs petites choses de tous les jours, leur labyrinthe.
Une humanité plusieurs fois sacrifiée par le monde et dont l'unique salut est dans le dernier soupir qu'elle retient et auquel elle veille farouchement à ne jamais dire adieu. car le néant guette et il est si violent qu'il n'y a rien d'autre à lui opposer qu'un autre néant.

Le livre vient d'être nominé pour le prix Fémina

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 21:41

Au milieu de la nuit

Quand le ciel se drape d'un beau tissu étoilé

Je faufile entre les arbres fruitiers

Je me balade au grès de la mélodie des eaux inouïe

Sur les berges de la rivière

Les pieds dans le cristallin liquide des sources

Ivre de parfums du citronnier

Je regarde la haut

Fixant la voie lactée

Jusqu'à ce que la rosée matinale me soutire

De l'ivresse de la nuit étoilée

 

MOUSSA TERTAG

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 17:34

Oriabel Winkler est ecrivain poetesse franaçise, native de Paris. A son actif, une série de recueils et un roman. Avec son aimable autorisation, nous reproduisons ici un de ses derniers poèmes : Le petit prince.

 

 

Ange dans les étoiles
Une seule unique étoile
Dans mes rêves
Je deviens déesse
Poète des princes
Bien loin dans l’abîme
Soleil sublime
Insondable splendeur
Présence dans mon cœur
Petit prince


Au détour d’un sentier
Arbres de fleurs
Es-tu ange souriant
Ou ange en pleurs
Mon regard presque maternel
Trouble qui effraie ma paupière
Ton âme innocente
Mon âme souffrante
Petit prince



Parmi les perles du matin
Plus beau que la rose
Gracieuse fragile chose
Tes ailes d’or se fanent
Dans le ciel de mon âme
Tu es lumière de ma vie
Me faire oublier la vraie vie
Petit prince


Te parler nuit et jour
Etre céleste peut-être pour toujours
As-tu de l’espérance de l’assurance
Bonheur indéniable
Dans le creux ou je m’engage
Fragilité beauté éphémère
Bravant les forces de la tempête
Regard pareil au regard des statues
Fond de nos pensées
Mystique romance
Semblant descendre du firmament
Frêle ô frêle murmure
Bientôt une aurore future
Petit prince

Oriabel Winkler

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 11:51

 

hebrich dahelDjanet HEBRIH, connue sous le nom de DAHEL, est née le 11 février 1950 à Annaba (ville située dans l’est Algérien).

Très tôt ses talents artistiques se sont révélés à ses proches, avant même l’âge scolaire. (Elle décorait les cahiers de récitations de sa grande sœur).Enfant, elle vivait dans un monde imaginaire, propre à elle. S’isolant et participant très rarement aux jeux collectifs, préférant les dessins et les découpages.

Élève brillante en mathématiques, donc carrière scientifique, mais son tempérament artistique et créatif l’emporte. C’est ainsi après ses études secondaires, elle se retrouve à l’école des Beaux -Arts de Constantine.

Mariage et enfants suivirent (trois dont, une architecte et un publiciste (Beaux –Arts)
Cela n’a pas freiné DJANET, alliant préoccupations ménagères, enseignement et créations artistiques, tout en élevant sa petite famille, elle érige des stèles, enseigne le goût du beau.

Actuellement, elle est enseignante aux Beaux- Arts d’ANNABA (modelage et sculpture).

Mais pour elle, c’est maintenant que sa vie artistique commence. Moins d’obligations familiales, elle se libère complètement à sa vocation, préférant la sculpture et l’aquarelle.

Mais c’est une touche à tout, elle adore la céramique, pour elle c’est alliance de la sculpture et de la couleur. Affectionne les effets du hasard.
Possède un atelier de céramique usuelle et artistique.
Le vitrail, quelques réalisations (commande de l’Etat)

Toujours à l’affût de nouvelles technologies, elle compte dorénavant approfondir ses recherches en voyageant, en ayant beaucoup de contacts et en allant vers les autres.

 

Source : info - culture

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