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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 08:31

Les éditions Barzakh célèbrent leur dixième anniversaire. En cette occasion, une rencontre littéraire est prévue samedi prochain (27 novembre 2010), à partir de 15h, à la librairie Chihab à Bab El-Oued (Alger).
Elle sera animée par l’écrivaine libanaise Rasha El- Ameer, autour de son roman Yaoum Eddine (Dar El-Jadid-2002 /Barzakh-2010). Ce roman, traduit en langue française par Youssef Seddik, est publié en 2009 chez Actes Sud, sous le titre de Le jour dernier, confessions d’un imam. Ce livre est l’histoire d’un religieux âgé d’une quarantaine d’années qui, sans fards, fait ses confessions amoureuses à la femme qu’il aime. Ce roman est considéré comme «un hymne à l’amour, une revivification du mythe antique de l’humanisation de l’homme par la femme et un appel vibrant à un islam débarrassé des scories qui le défigurent». Née à Beyrouth, Rasha El-Ameer a fait ses études secondaires et universitaires en France. Elle est aujourd’hui écrivaine et journaliste. Avec son frère l’écrivain Loqman Slim, elle est fondatrice de la maison d’édition Dar El-Jadeed. Les éditions Barzakh et Dar El- Jadeed tentent de «construire un partenariat afin que circulent des textes de la littérature arabe contemporaine ».

Source : Le soir d'Algérie

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 08:06

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Une première pour Chabha Ouahès Amellal. Elle vient de publier son premier ouvrage «Souvenirs et témoignages», sorti dernièrement aux éditions «Zyriab». A travers ce recueil de nouvelles, l’auteure nous retrace avec nostalgie, une expérience existentielle avérée qu’elle a vécue.

Dans cette riche expérience, elle expose les conditions de vie des montagnards, leur hardiesse et leur bravoure. Chabha Ouahès Amellal, sensible, célèbre et glorifie ainsi les belles et nobles valeurs humaines en l’occurrence le courage, la dignité et l’endurance. Cette auteure de nouvelles opte pour un vocabulaire simple et parfois similaire au langage courant. Les mots sont en toute profondeur.
Le lecteur s’offre une agréable promenade grâce à une écriture simple, claire et concise. De même, le lecteur pourra se délecter du talent et de la technique savamment utilisée par cette écrivaine au talent certifié et avéré. Chabha Ouahès Amellal étale à l’aise ses pensées. Aussi, c’est avec une inspiration très limpide que Mme Amellal nous transporte-t-elle à travers un magma temporel. Les tumultes du passé restent gravés et ancrés à jamais dans la mémoire collective. Les grandes lignes des itinéraires ont été chronologiquement respectées, donnant ainsi une nouvelle cohérence à cette œuvre qui reste avant tout un travail de mémoire. Chabha Ouahè Amellal, qui n’est autre que la sœur de l’illustre poète, Ramdan At Mensur, décrit l’Homme dans son environnement mais aussi le rapport de l’Homme avec son environnement, particulièrement le rapport à l’autre. Ajoutons que le cadre villageois que décrit cette auteure, Tizi Hibel, est le village natal de Mouloud Feraoun. Ce dernier a laissé une sublime empreinte indélébile chez la génération de Chabha. Interrogée au sujet du choix de ce thème, elle répond d’emblée «J’ai éprouvé le besoin de prendre ma plume et de m’exprimer ouvertement sur un fait qui m’a personnellement interpellé».

 

Source : Horizons

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 07:56

Une première. Un roman écrit en anglais par un Algérien et publié en Algérie. Titre : Sophia in the white city (Sophia dans la ville blanche). Si vous désirez parfaire votre apprentissage de l’anglais, cette fiction est pour vous.
Cette histoire a pour cadre Alger la blanche ! Ramice Taslent est éditeur. Il vit dans la capitale. Via Internet, il a sympatisé avec une jeune journaliste allemande qui s’appelle Sophia Weize. L’amitié a fait place à des sentiments amoureux, au fil des conversations. Ramice profite de la tenue d’une foire du livre à Alger pour inviter Sophia. Que va-t-il se passer ? Et qui est l’auteur de cette lettre de menace adressée à Ramice ? Vous le saurez en lisant le premier roman de Belkacem Meghzouchene. Une fiction entièrement rédigée dans la langue de Shakespeare. Extrait : «Ramice and Sophia lunched in seafront langustina. Two hours on the beach of Tamentfust (formerly La Perouze), punning and cooing and laughing and flaring, had made them so hungry that they startled the waiter who kept serving till breathlessness. They ate brochette plus shrimps copiously».
Sabrinal
Sophia in the white city, roman de Belkacem Meghzouchene, L’odyssée Editions, 2010.

 

source : Le Soir d'Algérie

 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 07:55

Les rencontres littéraires Dîwan Abdeltif, initiées par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), reprennent samedi 27 novembre. La grande nouveauté 2010/2011 est le partenariat entre l’AARC et les éditions françaises Actes Sud, qui portent un intérêt certain pour les écritures de la rive sud de la Méditerranée. Créée en 1978, cette maison d’édition qui allie “plaisir et nécessité” porte une attention particulière aux littératures étrangères. “Actes Sud occupe une place spéciale dans le paysage éditorial francophone. En plus de proposer de grands auteurs internationaux dans une langue accessible aux lecteurs algériens, le catalogue d'Actes Sud se distingue par son ouverture aux cultures des pays du Sud. Celle-là même qui l'a fait connaître du public algérien”, nous explique Youcef Benmhidi, directeur du département livre et documentation à l’AARC. Plus loin, notre interlocuteur estime : “L'accueil des cultures étrangères en Algérie est une des missions essentielles de l'AARC, celle-ci lui étant conférée par ses statuts. Dans le domaine littéraire, cela doit se traduire par une influence positive sur notre propre littérature.” Par ailleurs, Dîwan Abdeltif qui reprend samedi prochain recevra des auteurs des cinq continents, des références dans le domaine de l’écriture, notamment Mathias Enard, le Goncourt 2010 des Lycéens, le Sud-Africain Breyten Breytenbach, le Syrien Farouk Mardam Bey ou encore l’Égyptien Khaled El Khamissy, auteur du fascinant Taxi. Le premier à inaugurer le Dîwan, c’est l’écrivain tchadien Nimrod Bena Djangrang alias Nimrod, prix Ahmadou Kourouma en 2008 pour son roman le Bal des princes (Actes Sud). Nimrod présentera à Alger son recueil de poésie, Babel, Babylone, Obsidiane, dans le temps d’une rencontre à la salle Frantz-Fanon (Riadh El-Feth), modérée par l’universitaire et auteure Yamilé Ghebalou-Haraoui. “Le livre le plus récent de l'auteur invité sera vendu en marge des rencontres littéraires. Il sera disponible en librairie au même moment. Pour les autres titres, le marché devrait répondre favorablement”, signale M. Benmhidi.

Source : Liberté

 

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 07:50

 

le-laurier-rose.jpgL’auteur du recueil de nouvelles Laurier rose, édité par la maison de la culture de Médéa et tiré à l’imprimerie Mauguin (Blida), nous raconte des bouts de vie comme il le ferait avec un ami, sans se gêner, ni faire dans le protocole. Ses mots, où l’aisance dans la formulation le dispute à l’insolence, partent dès le départ en réseaux de partage de connivence exercée, mais non dite. Il y a une correspondance intime entre les héros et le lecteur solitaire, où qu’il se trouve. Les histoires que raconte l’écrivain de Ksar El Boukhari, patrie du l’indémodable Boubagra et des deux frères repères du théâtre algérien, Mohamed et Abdelkader Ferrah, ne sont pas inventées, mais plutôt réinventées grâce à la puissance sereine de ce terroir qui nous parle, qui nous guide, qui nous inspire, mais qu’on ne sait pas toujours écouter, interroger dans ce qu’il a de plus  généreux, sa disponibilité. Il y dans le travail de Mohamed Bourahla d’exquises métaphores langagières puisées de chez nous, mais aussi de redoutables et redoutées vérités sur nos us et coutumes dévoyées, nos comportements frelatés. Témoin de son temps, il sait appuyer sur l’instantané pour dire l’épaisseur de son temps.

En termes vifs, assez régulièrement en termes tranchants, toujours en face à face. Néanmoins, il faut préciser que l’homme de lettres ne fait pas dans la morale. A la fois tendre et original, il ne se met jamais dans la posture du donneur de leçons qui sait tout, qui se situe au-dessus de la mêlée, qui n’est là que pour questionner la mêlée. Le coucheur de lignes inspiré qu’il constate se révolte ici et là, s’exprime de manière loufoque ou véhémente, fait des mises au point à «la langue-véhicule», mais s’interdit de s’adosser à la bonne conscience. Ses nouvelles, qui, pour certaines, peuvent être aisément gonflées en roman, sont plus dans l’émotion que dégage le vécu immédiat que dans la leçon. Traversées de bout en bout par le doute, elles sont plus dans le fervent désir de découvrir que dans le recroquevillement ou encore l’absolutisme.

A la fois lucides et détachées, les répliques sont pleines de résonances réalistes, un réalisme rendu savoureux grâce à l’utilisation judicieuse d’un style chargé de référents culturels qui savent nous parler, nous interpeller, nous secouer. Et ce qui nous surprend le plus, c’est que les dix nouvelles contenues dans Le Laurier rose ne sont pas copiées les unes sur les autres. Certes, elles baignent toutes dans le même environnement, puisent éventuellement des mêmes mémoires descriptifs, donnent l’air d’être indissociables par moments, mais elles sont presque toutes autonomes dans la manière de rendre l’évènement, pour le développer, le mener au point final, le déchiffrer éventuellement.

Le récit, rebelle à un corsage éventuel préétabli, est toujours renouvelé, chaleureux, pour ne pas dire complice dans son rapport avec le lecteur. La manière d’écrire est dynamique, inscrite volontairement comme une sorte de tendre balise  pour se frayer son chemin, se situer, dire ce qu’on a à dire sans trop se prendre au sérieux, même si les problèmes exposés sont tout ce qu’il y a de plus sérieux. Le recueil est lisible, visible, son charme est prégnant dès le premier chapitre où l’écriture adoptée évite les grandiloquences verbales et les postulats rébarbatifs, et c’est cela l’essentiel pour nous qui avions eu la chance de lire simplement Le Laurier rose. Soulignons que Mohamed  Bourahla écrit dans les deux langues, arabe et français, et qu’il est, par ailleurs, auteur de deux autres ouvrages de fiction, Al-Khobz Wal Idam  et Le Pire des mots.

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 07:42

Les multiples possibilités offertes aux sculpteurs  par le bois de bruyère sont au centre d'une exposition organisée cette semaine  à la Médiathèque d'Oran, dans le cadre d'une manifestation culturelle mettant  à l'honneur les arts et traditions de la wilaya d'El-Taref.          
Les propriétés sculpturales de la bruyère, plante à tiges rameuses présente  en abondance dans le littoral algérien, sont mises en relief à cette occasion  par Achour Boualem, un artisan de la ville d'El-Kala.
Ce spécialiste a investi ce créneau depuis une dizaine d'années, se  distinguant notamment par sa novation esthétique consistant en l'utilisation  de la corne de vache qui exige, dit-il, quasiment le même traitement que la  bruyère.
Les nombreux visiteurs de son exposition ont été captivés par l'assemblage  harmonieux de la corne de vache avec ses autres produits artisanaux, dont des  bijoux en bois, des bibelots, des pipes, des cendriers, des jeux de dominos  et des lampadaires. Aux amateurs désirant éprouver leur talent en la matière, il a fait  part de sa propre expérience qui l'a amené à définir le procédé à suivre pour  "le traitement de la bruyère avant d'en faire une œuvre d'art".
La recette dévoilée par Achour Boualem consiste successivement à faire  bouillir la plante pendant 24 heures sans interruption, à assurer son égouttement  dans un endroit humide durant 15 à 20 jours et son séchage dans un endroit sec  durant une même période.
 Ensuite, "c'est à l'artiste de se servir de son talent en faisant preuve  d'imagination", a-t-il dit en insistant sur trois principes clés de l'activité  artisanale, à savoir "patience, volonté et amour".
Achour Boualem qui compte plusieurs initiés dans sa famille a fondé,  avec eux, une coopérative en 1997 et, depuis, ils présentent leurs produits  artisanaux à travers les quatre coins du pays.
Mécanicien de formation, il a entamé son parcours artistique de manière  autodidacte dès l'indépendance, ayant à son actif plus de 300 toiles réalisées  à ses heures libres en près de 30 ans de carrière professionnelle.
Animé par l'esprit de recherche, l'artiste s'est intéressé à la bruyère  à partir de 1991, date à laquelle il fut sollicité en tant que chef d'atelier  au sein d'une unité de fabrication de pipes et cendriers basée dans sa région. Egalement prisée pour ses propriétés diurétiques, la bruyère est un  sous-arbrisseau de la famille des éricacées à fleurs violacées, se trouvant  dans le littoral algérien, notamment entre les wilayas de Bejaia et d'El-Taref.
Des expositions de peinture, de robes traditionnelles, de photos, de  bijoux en corail se tiennent également dans le cadre de la semaine culturelle  d'El-Taref à Oran, qui coïncide avec la journée nationale de l'artisanat.
Source : El Moudjahid

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 08:17

 

“Il était une fois, dans un pays lointain, un lion brun qui vivait dans forêt…” C’est avec une telle phrase qu’aurait pu commencer l’auteur Abdelkader Belarbi son livre de contes le Lion du Kimjar, paru aux éditions Dalimen Jeunesse. Le pays lointain n’est pas aussi loin que le laisse entendre cette phrase introductive, c’est l’Algérie, et c’est dans la région de Tagdempt (Tiaret) que l’auteur nous invite à découvrir la trame de ses différents récits.

Composé de 22 histoires, toutes appartenant à l’imaginaire local, Abdelkader Belarbi — médecin de profession exerçant à Tiaret, et qui n’est pas à sa première tentative livresque, puisque sa passion est l’écriture de petits contes pour enfants — revisite les histoires et autres légendes que les vieilles personnes, entendre par là les grands-mères, tantes…, racontaient aux petits enfants. Parmi ces histoires, la Mare de la lionne, la Proie perdue, l’Ingratitude du lion, la Colline du lion, le Nouveau roi, le Lion et la Chine, le Lion et la Reinette, et bien d’autres aussi agréables qu’amusantes.

Ces récits ont pour personnage principal le lion, vivant dans la forêt avec les autres animaux. Ils parlent tous et ils réfléchissent. Chaque histoire de ce livre met en scène une situation. Courtes, écrites avec simplicité, dans la pure tradition de ce genre littéraire, elles entraînent le lecteur dans une spirale fantastique, mais ô combien réelle et véridique.

Car même si les 22 histoires rapportées par l’auteur, cet amoureux de fiction, appartiennent à la fiction, il n’en demeure pas moins qu’elles sont toutes empreintes de réalité. Ressemblant aux fables de La Fontaine, ces contes se terminent par une moralité, un conseil ou un avertissement pour le lecteur. Agréables, amusantes, les histoires du Lion du Kimjar, au-delà de ce côté divertissant, sont un travail de mémoire et d’histoire réalisé par Abdelkader Belarbi. Le volet mémoire consiste à recueillir toutes, ou presque, les histoires que lui racontait sa grand-mère paternelle quand il était enfant. Une grand-mère qui “excellait dans les contes animaliers” mais qui est partie très tôt. Il n’a pas eu le temps de tout retenir. C’est en creusant dans ses souvenirs qu’il a retrouvé des bribes de ces histoires. Des fragments qu’il reconstitue tel un puzzle, après moult recherches.

Le lion du Kimjar est une preuve, comme l’a constaté l’auteur, que le lion a bel et bien vécu au Maghreb et ce, d’une façon générale jusqu’en 1922. “Il s’agit du lion de l’Atlas ou le lion de Barbarie, qui vivait dans tout le Maghreb, différent du lion d’Afrique par sa grande taille et la couleur de sa crinière sombre, frisée et abondante”. Dans certains récits du livre, l’auteur l’avait appelé “le lion brun”, en référence aux descriptions susmentionnées.

Le Lion du Kimjar, éditions Dalimen Jeunesse, Alger, 2010. Prix 400 DA.

 

source : Liberté

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 08:09

La 3e édition du Salon d’automne, une manifestation artistique devenue un rendez-vous annuel visant à promouvoir la jeune génération de plasticiens, se tient au Palais de la culture et ce, jusqu’au 30 janvier 2011.
Ce Salon, qui s’emploie à devenir un carrefour d’éclosion d’artistes issus des quatre coins du pays, regroupe une soixantaine d’artistes peintres, de photographes et même de sculpteurs, aux techniques et aux formes diverses, à la thématique comme à l’esthétique variant d’une création à l’autre.
L’exposition, parrainée par le miniaturiste Sahraoui et l’artiste peintre Arslane – dont chacun présente deux œuvres –, comprend une moyenne de cent vingt œuvres dont deux par exposant.
Bouchareb El-Khatir, venu de Laghouat, expose des peintures à l’huile sur toile : la sortie du troupeau est l’illustration d’un paysage pastorale, riche en couleur et dont les tonalités sont expressives, le tout teinté d’une touche impressionniste.
Chaou Abdelkader d’Alger expose une nature morte et une autre ayant pour thème l’amirauté. Toutes deux sont exécutées selon la technique peinture à l’huile sur toile. L’expression est à la limite de l’abstrait : le geste est fugitif, les couleurs sont tendres, presque feutrées. Cela confère à la peinture quelque chose d’évanescent, relevant d’une perception onirique du monde extérieur.
Gasmi Oussama de Bordj Bou-Arréridj, présente deux œuvres : dans l’une il montre un enfant africain, appuyé sur un bâton, alors que la seconde œuvre laisse entrevoir un cheval blanc avec sa sellerie.Kahali Rafik, un artiste de M’sila, présente deux photographies numériques : dans la première il immortalise l’innocence d’un enfant, tandis que dans la seconde il saisit un instant, un espace où il illustre le paysage notamment minéral de la région de M’sila. S’exprimant sur le Salon d’automne qui, avec l’expérience acquise des deux précédentes éditions, s’affirme et s’impose, Mahadjia Bouchentouf, directrice du Palais de la culture, dira : «Le Salon d’automne se maintient et s’affine d’année en année. Ce rendez-vous artistique et culturel est devenu aujourd’hui incontournable.»Elle ajoute : «Pour cette 3e édition, le Salon aura permis de faire connaître 300 jeunes et talentueux artistes plasticiens, toutes disciplines confondues. Le salon s’est professionnalisé et nous avons monté nous-mêmes notre scénographie. A partir d’aujourd’hui, le concours pour la quatrième édition est lancé.»
A noter que pour ceux qui ont déjà participé, ils devront attendre cinq ans pour pouvoir prétendre à une autre participation.
Mahadjia Bouchentouf a indiqué qu’un appel est lancé d’ores et déjà pour la réalisation de l’affiche du prochain Salon d’automne, rappelant que l’affiche de cette 3e édition est l’œuvre du jeune designer Nazih Dahouche.
A noter, par ailleurs, que le Salon d’automne se présente comme «un grand événement culturel et artistique aussi bien par sa durée que par son envergure».
Ainsi, l’imposante exposition d’œuvres d’art est, de par son contenu, une véritable pépinière, une révélation pour les jeunes artistes notamment ceux venus de l’arrière-pays où l’art s’exprime aussi bien dans sa diversité que dans sa créativité.

 

Source : Info Soir

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 07:53

Source d’inspiration fertile des artistes, l’univers de la femme paysanne kabyle dans toute la créativité de hammouche.jpgses gestes quotidiens, de l’esthétique des intérieurs des maisons de pierre et d’argile qu’elle a toujours décorés de motifs ancestraux  mêlant  beauté méditerranéenne et richesse du patrimoine berbère, est un legs identitaire que  beaucoup de plasticiens algériens, héritiers du groupe pictural Aouchem veulent sauvegarder de l’oubli.
C’est dans une atmosphère des plus livresque et chatoyante pour le regard  que la librairie El ijtihad offre ses murs parsemés d’objets d’art à l’exposition de l’artiste peintre Nourredine Hamouche sous l’intitulé par trop suggestif : «Nostalgie».
L’exposition qui se tient depuis le 23 de ce mois à la Rue Hamani  à Alger Centre, regroupe  une trentaine de tableaux  dans un espace  déjà décoré de livres et portraits artistiques  et  autres parfums qui fleurent bon l’ambiance culturelle de ces endroits où les habitués  s’arrêtent un moment  pour fureter un livre.
Cette exposition qui mérite largement le détour est celle d’un peintre  originaire d’Azzefoun et natif de Bab el oued, la quarantaine entamée et qui surtout a un parcours atypique puisqu’il fut à la fois comptable, animateur de centre de vacances,musicien dans les années quatre vingt (Ila fondé le groupe de musique moderne «Izoumal» et percussionniste dans les années quatre vingt douze ,et auteur de plusieurs éditions de livres.  
Avec à son actif plus d’une trentaine d’expositions collectives à l’institut du monde arabe à Paris(1992),  puis à l’espace Founoun(2002),au Bastion 23 (2003) sous l’intitulé «Aouchems sources» et avec les Essabaghines  «Instants de mémoires» (2004)  pour ne citer que celles-là, Nourredine Hamouche a aussi fait des expositions personnelles  pratiquement une vingtaine  avec une régularité notoire puisqu’il expose dans différents centres, galeries, écoles et instituts étrangers  depuis 1985.
Cette récente exposition est une sorte de plongée plastique dans  le monde hétéroclite du signe et du symbole typique à la  Kabylie profonde qui invoque à la fois notre imaginaire  millénaire à travers la référence constante à la symbolique du signe. «Pour moi l’originalité du travail de Mr Hamouche  est dans l’appropriation de ce qu’on appelle toute la symbolique berbère ,dans tout ce qui se fait sur le tapis , les décorations murales  ou alors dans la poterie, il s’est approprié en tant que plasticien ou peintre  tous ces symboles et il en joue tout à fait librement  sans être dans le folklore  ou la  mystification des signes et des objets, il est au contraire dans l’expression graphique  avec les techniques modernes : il utilise la peinture à l’huile ,le modelage, la récupération de vieux objets comme les bouts de bois, les pinces à linge,des planches à laver.
Il  en fait, ce qui une tradition ancienne de décoration, des œuvres :on inscrit le symbole dans la mémoire en lui donnant du sens  magique, mythique, esthétique et graphique à des objets de la vie courante.
C’est un artiste sans prétention qui travaille depuis longtemps et qui est aussi sculpteur, amateur de poésie et de littérature» nous dira Ouadi Boussaad gérant de la librairie au sujet de notre peintre.
La particularité de cette exposition  est qu’elle est toute entière dédiée à la femme : tous les titres des tableaux    mentionnent  un prénom berbère féminin dont le peintre s’est inspiré à partir du «Recueils de prénoms Amazighs» de M.A. Haddadou et de ses voyages dans les régions de Maatkas et Ouadhias  ainsi que des lectures d’ouvrages et surtout d’anciennes revues africaines éditées en Algérie . : «Cette exposition est le fruit de toutes mes lectures, de ma collaboration  avec ma sœur qui est poétesse ..
Je suis inspiré par toute la symbolique magico-culturelle.
C’est lorsque j’ai été percussionniste et que je me produisais dans les fêtes de mariages que j’ai été intéressé par l’univers des femmes de Kabylie, à leur langage intime lorsqu’elles veulent transmettre un message à leurs amoureux par exemple et qu’elles le font avec des signes, j’ai été aussi frappé par toute leurs gestuelle naïves que l’on retrouve dans les décors d’intérieurs.
Il y a là toute une forme de communication avec la vie , les saisons dans la symbolique des poteries» nous dira N. Hamouche à propos de la signification de cette exposition avant d’ajouter : «Je travaille en fait sur toute la créativité féminine, source de beauté et  sens de notre patrimoine.
J’utilises tous les supports, qui vont des ustensiles domestiques jusqu’aux galets  que je trouve sur la plage.
Je suis polyvalent n’importe quel support m’intéresse et je m’appuies aussi bien sur des techniques mixtes que sur l’aquarell.»

SOURCE : El Moudjahid

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 08:55

Le Club des éditeurs algériens est né. L’initiative émane d’une cinquantaine de maisons d’édition algériennes réunies le 1er novembre dernier, en marge du 15e Salon international du livre d’Alger (Sila).
En cette occasion, un bureau composé de 23 membres a été constitué et Mohamed Mouloudi, directeur de la maison d’édition Dar El- Ouaï, a été élu président. «Ce club est venu au moment où l’activité littéraire et le dynamisme culturel connaissent un rythme croissant», est-il écrit dans un communiqué de ce Club des éditeurs algériens. Les principaux objectifs du club sont «la contribution à la promotion du livre et de la lecture en Algérie», «la dynamisation du paysage culturel» et l’établissement de liens et de dialogues avec les institutions en charge du livre en Algérie, dans le but de promouvoir la littérature et la culture en général.

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