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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 09:42

ameziane casbah editionIl revient, dans cet entretien, sur les spécificités de cette nouvelle édition, sur les grandes lignes du programme, sur les nouveautés quant à l’agrandissement de l’espace d’exposition et les invités de ce 15e Sila.

Liberté : Le 15e Salon international du livre d’Alger est à la porte. Quelles sont les grandes lignes de cette nouvelle édition ?
Smaïn Amziane : On a la Suisse comme invité d’honneur, parce que c’est le pays qui a reçu l’Algérie en tant qu’invitée d’honneur au Salon de Genève. Cette année, on a des invités quand même de très haut niveau, comme Georges Corm, Azmi Bechara, Patrick Poivre d’Arvor, Benjamin Stora, Jacques Vergès.

Quelles sont les spécificités de cette
édition ?    
C’est un salon classique comme tous les salons, sauf qu’il y a quand même dix conférences de haut niveau, cinq hommages qui seront rendus à Ouettar, Djeghloul, Bentobal, Saramago (le prix Nobel de la littérature en 1998), des rencontres entre éditeurs suisses et éditeurs nationaux — cela entre dans le cadre de l’invité d’honneur. Concernant les spécificités, on a pris des dispositions pour faciliter la tâche aux exposants : accès, parking, restaurant juste pour eux, toilettes… On a tout axé sur les facilitations aux exposants nationaux et étrangers.

L’an dernier, les éditeurs se sont plaints de la pluie et de l’humidité qui ont endommagé les livres. Avez-vous prévu quelque chose pour remédier à cela ?  
Bien sûr. Il y a une couverture au plafond. Une toile qui doit absorber. Des équipements qui doivent être mis en place pour régler le problème d’humidité. Les allées sont beaucoup plus larges. Nous étions sur 3 mètres de large et là nous passons à 5. On a pris en considération toutes les défaillances de l’édition précédente autant que faire se peut.

Le Sila se déroulera pour la deuxième fois sous un chapiteau. Est-ce que vous
avez tenté de revenir au Palais des expositions ?
 Ce sont des questions qui me dépassent. La décision a été prise d’installer le Salon au 5-Juillet, nous sommes là, mais il faut aussi constater que par rapport aux petits désagréments, il y a un avantage certain. On a essayé de régler certains problèmes d’ordre technique et naturel, mais il faut se rendre compte aussi qu’au 5-Juillet, on reçoit
150 000 visiteurs, ce qui n’est pas le cas à la Safex. Je pense qu’il faut un peu de considération pour le public. Il se retrouve mieux ici par rapport à la situation géographique, à l’espace, au parking, il y a dix fois plus de parkings ici qu’ailleurs. Il y a la proximité, nous sommes dans un point stratégique, il y a les universités qui ne sont pas loin, il y a une population universitaire de soixante mille étudiants juste autour de l’esplanade du 5-Juillet et il y a le Cous qui peut transporter les étudiants de l’université de Baba Ezzouar et de partout. Ce qui fait que si on devait parler du point stratégique, on est de très, très loin, mieux installé qu’ailleurs.

Le Sila cette année n’est pas de tout repos. Outre la polémique sur la participation de l’Égypte, il y a également deux tendances au Snel : l’une appelle au boycott et l’autre à la participation mais à condition de l’associer aux préparatifs…
Il faut poser la question au Snel, je n’ai pas à répondre à sa place. C’est au Snel de prendre ses responsabilités, qu’il boycotte ou qu’il vienne. Franchement, je ne peux pas rentrer dans ces considérations. En tant qu’organisateur, je n’ai aucune défaillance. Les éditeurs nationaux ont réservé, payé et viennent tous les jours. Ils vont commencer à s’installer à partir de demain (hier, ndlr). Pour moi, il n’y a pas de défaillance. Il y a toujours les cas de force majeure. C’est normal qu’on ait un ou deux éditeurs qui ne viennent pas à la dernière minute pour des raisons qui les concernent. Mais dans l’ensemble, à 99%, tout le monde a réservé, confirmé sa réservation et tout le monde a payé son stand. Pour nous, tout le monde est là. Pour le reste je me garde de répondre à la place des concernés.

Est-ce que la Bibliothèque d’Alexandrie et l’Union des éditeurs arabes y participent ?
Aux dernières nouvelles, elles participaient. C’est le ministère de la Culture qui les a invitées, et en tant qu’organisateur et responsable, au jour d’aujourd’hui, je n’ai rien reçu. Il faut voir du côté du ministère de la Culture.

 

Entretien publié dans Liberté

Ilustration : El watan

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 09:37

Les artistes iraniens ont remporté quatre des six distinctions du Festival international de la miniature et de l’enluminure d’Alger. Les deux restantes sont allées à des artistes de Turquie et du Pakistan.
La troisième édition du Festival international de la miniature et de l'enluminure d'Alger, qui s’est tenue du 16 au 21 octobre 2010 au Musée national de l'enluminure, de la miniature et de la calligraphie (Palais Mustapha-Pacha), situé à la Basse- Casbah, a été clôturée jeudi soir par une cérémonie de remise de prix aux lauréats du concours. Six prix ont été décernés lors de cette cérémonie, qui a eu lieu en présence de Khalida Toumi, ministre de la Culture. Le premier prix de la miniature a été décerné à Réza Abu Badr Samai Abu El-Kacem (Iran), le deuxième à Ashvazashki (Iran) et le troisième à Meriem Hussein (Pakistan). Dans l’art appliqué de l’enluminure, les lauréats du premier et deuxième prix sont, successivement, Amir Akimiri et Mostefa Akimiri (tous les deux d’Iran). Le troisième prix est revenu à Imin Meliha Norma (Turquie). Les œuvres primées seront versées au fonds du Musée national de l'enluminure, de la miniature et de la calligraphie d’Alger. Quelque quatre-vingts miniaturistes et enlumineurs, dont une bonne moitié venus de plusieurs pays (notamment les Emirats arabes unis, la France, l'Inde, l'Iran, le Liban, la Palestine, le Pakistan, la Syrie, la Tunisie et le Pakistan), ont participé à cette manifestation. Outre cette exposition, regroupant plus de soixante-dix œuvres, le programme de la manifestation comportait des ateliers animés par de grands artistes algériens et étrangers, ainsi que des conférences autour de l’art de la miniature. Parti de La Perse antique, l’art de la miniature a aujourd’hui de nombreux adeptes en Algérie et dans le monde.

Source : Le Soir d'Algérie

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 14:20

Incroyable mais vrai : à jour J-5 de l’inauguration du Salon internatinal du livre d’Alger, ce mardi, le programme n’est toujours pas finalisé, le site internet du SILA reste bloqué sur l’édition 2009 et même les éditeurs, tenus à l’écart, commencent à s’énerver, en redoutant la pluie. El Watan Week-end a réussi à obtenir-en catimini-des infos... quasiment secrètes!

Organisé chaque année à la rentrée sociale, le Sila revient avec son agitation habituelle autour du livre. Avec ses sorties, ses rencontres, et ses débats, l’événement marquant de l’année culturelle impose la rentrée littéraire algérienne... Mais peut-on réellement parler de rentrée littéraire en Algérie?

Leila, jeune étudiante algéroise se balade de rayon en rayon dans une librairie. L’air hésitant, elle ouvre un livre, le tâte regarde bien la quatrième de couverture, en lit quelques ligne et se dérobe tout de suite après pour en découvrir un autre. Sa balade nonchalante de livre en livre se poursuit jusqu’à se qu’elle se retourne vers le libraire à la recherche des nouvelles sorties. L’étal maigrement achalandé lui est indiqué. «Le Sila s ‘ouvre dans moins d’une semaine, les éditeurs attendent l’événement pour de nouvelles publications. Les nouveautés et les bonnes affaires seront au rendez-vous», ajoute une autre cliente, d’une voix discrète.

Remarque pertinente de cette inconnue. Le Sila s’ouvre justement mercredi prochain, pour la 15e année consécutive, redonnant vie au livre, cet objet qui peine à se trouver une place dans l’implacable système de consommation algérien. Coïncidant de près avec la rentrée sociale, l’événement crée chaque année l’agitation autour du monde de l’édition. Nouvelles parutions, échanges entre professionnels, rencontres avec les auteurs : autant de signes annonciateurs d’une rentrée littéraire. Mais peut-on réellement parler de rentrée littéraire, un concept purement français, en Algérie ? Un salon du livre peut-il, à lui seul, être porteur de tout ce qui peut constituer une rentrée littéraire ? Pas si sûr !

Confusion dangereuse

Un salon du livre a ses objectifs, tout comme une rentrée littéraire a ses codes et ses stratégies de communication. Si on sait bien ce qu’est un salon, qu’est-ce qui constitue au juste une rentrée littéraire ? Le battage médiatique autour de certains auteurs (Houellebecq, Nothomb, d’Ormesson…) et dans tous les médias (télé, suppléments littéraires, Internet…) autour du nombre de nouvelles parutions (701 livres sont sortis cette année en France pour la rentrée !) en vue d’une course aux prix littéraires (Goncourt, Femina, Renaudot…). A ce titre, assimiler le salon du livre à une rentrée littéraire, en Algérie, serait un raccourci maladroit. Cela dit, l’agitation qui entoure le Sila chaque année à la rentrée sociale présente des points communs avec une rentrée littéraire…  empreinte de la réalité algérienne.

Certains professionnels de l’édition adhèrent à cette idée, d’autres soutiennent l’inexistence d’une rentrée littéraire en Algérie. Pour Selma Hellal, directrice des éditions Barzakh, «La confusion entre les deux est dangereuse. L’agitation qui entoure le Sila chaque année est à double tranchant, l’événement en lui même capte toute l’attention, notamment de la presse et fait de l’ombre aux auteurs, à la critique et la promotions des sorties», explique-elle, convaincue qu’on ne peut pas vraiment parler de rentrée littéraire en Algérie. Karim Chikh, directeur des éditions Apic, pense de son côté que, vu sous un certain angle, l’événement peut être rapproché de la notion de rentrée littéraire.

«Les rentrées littéraires sont souvent motivées par des Prix Littéraires reçus durant cette période. Pour la circonstance, toute une machine éditoriale et industrielle se met en place entraînant une frénésie incroyable autour des dernières sorties. Une dynamique se met donc en route. Il se trouve que chez nous, celle-ci coïncide avec l’organisation du SILA. Les éditeurs, les auteurs, tous les acteurs, s’agitent autour de l’événement (positivement ou négativement) et se préparent pour l’occasion. Si les choses sont présentées de cette manière : oui, on peut dire que cela représente une rentrée littéraire», précise-t-il.

Peu de place à la critique

Les prix littéraires algériens n’en sont qu’à leur balbutiement -le Prix Tahar Djaout lancé dernièrement, le Prix Mohamed Dib organisé tous les deux ans, et le prix des libraires- ils manquent incontestablement de prestige, et sont parfois contestés pour des histoires de complaisance.La critique littéraire, quant à elle, reste bien en deçà des attentes. Les revues littéraires sont rares -L’ IvrEscQ est une des plus visibles- et dans les médias généralistes, peu de place est consacré à la critique. De la part des éditeurs, les actions promotionnelles restent conjoncturelles alors que les travaux de bonne vulgarisation de la part des universitaires sont carrément inexistants. Ce qui complique d’une part, l’évolution du secteur et d’autre part, l’introduction du concept de rentrée littéraire dans la réalité algérienne qui pourrait, par ailleurs, en tirer amplement profit.

Benhamadi Friha, responsable des éditions Dar El Gharb, pense «qu’il n’y a pas lieu de parler de rentrée littéraire étant donné qu’une dynamique réelle insufflée par la tutelle et l’implication massive des médias font défaut tout au long de l’année». Smail Mhand, des éditions El Hibre, le rejoint dans cette idée : «On aurait pu parler de rentrée littéraire si cet événement avait été dissocié du SILA, et puis, à y regarder de plus près, ce dernier n’est pas marqué par assez de sorties pour créer l’événement.»

Le parfait palliatif

Ces réponses renvoient inévitablement aux problèmes que rencontre le secteur de l’édition en Algérie. Selma Hellal évoque des avancées certaines, notamment à travers les dernière mesures relatives à la baisse de taxes sur le papier et une structuration de la profession qui va en grandissant. Le domaine de l’édition se déploie certes, mais la profession reste victime de sa fragilité. L’absence d’une politique efficiente du livre et la persistance des obstacles de diffusion et de commercialisation auxquels se heurtent toujours les éditeurs sont mis en cause. Le chemin menant vers la stabilité est semé d’embûches, ce qui retarde l’intégration du concept de rentrée littéraire et de tout ce qu’il implique comme opportunités de promotion de la production éditoriale algérienne.

Mais le SILA revient dans ce contexte comme un événement incontournable pour la promotion du livre et de la lecture, en dépit de toutes ses limites. «Même avec tous les cafouillages qu’il engendre chaque année depuis presque son existence, il reste le meilleur moyen de faire connaître notre travail et découvrir celui des autres confrères nationaux et internationaux. Il doit s’inscrire dans un processus de développement réfléchi afin d’atteindre la vraie ‘‘rentrée littéraire’’», précise à juste titre Karim Chikh. Le Sila se donne ainsi à voir comme un événement qui masque l’inexistence d’une rentrée littéraire en mesure de livrer des discours et d’alimenter les débats nécessaires à la création d’une vraie dynamique littéraire.

Mais Leila et de nombreuses autres personnes férues de lecture se feront tout de même un plaisir de déambuler sous le chapiteau de ce Sila qui s’impose dans le paysage éditorial comme un palliatif à toutes les carences du secteur. Ce dont personne n’osera se plaindre...

 

Source : El Watan

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 09:41

slim.jpgMême si on ne dit plus «ici c’est mieux que là-bas», on dit toujours qu’avant c’était mieux qu’aujourd’hui. En tout cas, Avant, c’était mieux est le titre du nouveau livre de Slim.
«Avant, c’était mieux. C’est un sujet qui revient souvent dans les discussions en Algérie, chez les anciens comme chez les jeunes qui n’ont pas connu cet avant. L’âge d’or du bon vieux temps ! Les belles années d’antan ! On croirait entendre un conte : kan ya makan fi qadim azamane, il était une fois… ! » écrit le caricaturiste dans la préambule de son ouvrage. La majorité des planches de l’album viennent de la série dessinée entre 2008 et 2010 pour le bimensuel le Cap. Avant, c’était vraiment mieux qu’aujourd’hui ? La réponse du «père» de Zina et Bouzid, lui- même, est nuancée : tous les peuples de la terre disent la même chose que nous et, dans ce cas, mieux vaut rire aujourd’hui de ce présent qui, un jour, deviendra un passé «mieux». Dès la première caricature, Slim donne le ton (temps) : «Avant, les Algériens riches avaient honte de montrer qu’ils étaient riches… Maintenant, du haut de leur 4x4, ils font des bras d’honneur aux pauvres entassés dans les J9.» Un «3e mandat», c’est pas de la rigolade, surtout avec le temps qu’il faudrait passer à la poste pour remplir trois mandats et les envoyer à votre mère ou à votre père au bled. Mais, diriez- vous, «c’est normal !». Ceci, nous rappelle Slim, est la réponse normale de tout Algérien normal. «Normal est le mot le plus utilisé en Algérie. Si on vous pose n’importe quelle question, dites simplement : normal ! et vous verrez que votre interlocuteur est satisfait de votre réponse. Normal est un mot magique, c’est un véritable joker. On peut tout y mettre dedans et ça marche.» 2010, et Slim a raison, est l’année du «foot à gogo». Ainsi en Angola, il y a eu la phase finale de la CAN. Ailleurs. Ailleurs, nous avons entendu le «yes we can» de Barack Obama. Les Parisiens, eux, ont toujours eu le french «can can». Dans les années à venir, les gens vont raconter à leurs enfants : « Can ya macan fi qadim ez’zamane ! » Ameziane Ferhani fait remarquer que Slim (avant 1988) s’appuyait sur «les maux sociaux» pour développer dans ses caricatures ou ses planches «une expression en tiroirs et en miroirs». De cette manière, «il laissait les gens ouvrir les uns et se refléter dans les autres et, ainsi, derrière une situation quotidienne, il libérait des flots de conscience sociale, voire politique». C’était, donc, la belle époque de (l’officiel) «tout va bien et le premier qui dit le contraire sera poursuivi pour tentative de porter atteinte à la Révolution». C’est triste de le dire, mais «l’impérialisme a gagné finalement en injectant à la patrie les trois plaies du deuxième millénaire : la parabole, l’interent et le téléphone portable», comme le déplore le caporal chef Mâmmar Mousseux, cité par Slim. Après la belle époque sont venues les années folles qui nous font dire (et croire) : «Avant, c’était mieux.» Une douzaine d’autres albums de Slim sont déjà parus chez la Sned, l’Enag, le Seuil, Tartamudo ou l’Harmattan, notamment la série Zid ya Bouzid, Il était une fois rien, Retour d’Ahuristan et L’Algérie comme si vous y étiez.

 

 Source :  Le Soir d'Algérie

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 23:42

« Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo mtertag ».

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 18:28

A l'occasion de la présentation de son recueil, Le pinceau et les par-chemins, Louisa Nadour, poetesse Algérienne, vous invite à venir assister au Cocktail Dédicace qui aura lieu au scribe de l'Harmattan et ce, le 29 Octobre 2010 à 19H30. ne manquez pas ce rendez -vous qui sera ponctué d'un moment musical donné par ses amis !

 

louisa-jpeg-2.jpg

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 10:10
Au terme de la journée une d’études sur le poète El Hadj Khaled, de son vrai nom Belbey Khaled (1850-1914 ) maître réputé en poésie populaire melhoun, une série de recommandations a été  avancée par les participants et l’association Joudour (Racines) d’Aïn Témouchent. En effet, cette journée d’étude mérite d’être agréée et promue au rang de festival de la poésie populaire melhoun à organiser chaque année sous l’intitulé de Festival de la poésie populaire Hadj Khaled. Son objectif sera de faire connaître les poètes de la région témouchentoise, en particulier, et d’Algérie, en général.

 

 

La proposition baptisera le nouveaux complexe  culturel (en fin d’achèvement des travaux) au nom de Hadj Khaled a été également inscrite. Selon le documentaire présenté en video, réalisé en 1994, le poète Hadj Khaled s’est distingué  par sa personnalité et son art. Les témoignages ont cependant mis en veilleuse les autres poètes de la région, tels que Zenagui Bouhafs, Benouda Belkadi, Belfillali Benmiloudi et Boumédiène. Il est à rappeler que le président de l’association Joudour, M. Bensalah Abdekader, a tenu à remercier  les 27 poètes de melhoun issus des willayas d’Oran, Mostaganem, Sidi Bel Abbes, Tiaret, Relizane,  Biskra et Aïn Temouchent, ainsi que le chercheur Dellaï Amine pour sa contribution littéraire tout en déplorant l’éclipse de la radio régionale d’Aïn Temouchent dont, selon lui, les journalistes auront raté la couverture de cet important événement culturel qui s’est déroulé au niveau de la bibliothèque de lecture publique Malek  Bennabi d’Aïn Temouchent.
Par S. Djelloul
  
Source : Voix de l'Oranie
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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 10:04

La troisième édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA)  s’est clôturée, avant-hier, à la salle Ibn Zeydoun de l’OREF, après avoir offert au public quatre jours durant (du 13 au 17 octobre) un grand échange culturel sous le signe “Dialogue en bulles”, qui se voulait une passerelle de partage entre trente-six pays. La cérémonie de clôture était le moment fatidique pour les participants au concours du FIBDA, lancé le 15 avril dernier.
La remise des prix toutes catégories confondues a eu lieu en présence de Rachid Hadj Nacer, représentant la ministre de la Culture, du commissaire du festival, Dalila Nedjam, ainsi que de personnalités du monde de la BD. Le Français Maximilien Le Roy s’est vu attribuer le prix du meilleur album en langue étrangère pour son album Faire le mur. Ce bédéiste a également participé à l’exposition consacrée à la Palestine, intitulée “Les auteurs de BD témoignent”. De son côté, le Libanais Omar El Khoury a reçu le prix du meilleur album en langue arabe pour sa BD Youtoubia. Les lauréats du concours national, composé de trois catégories : concours de jeunes talents, espoirs scolaires et meilleure affiche, ont été récompensés pour leur travail. Par ailleurs, le magazine El Bendir, qui a été créé lors du deuxième FIBDA, et qui regroupe deux générations de bédéistes, notamment, ceux qui ont marqué leur temps comme Slim, Aïder, et Haroun, et ceux appartenant à la nouvelle vague dont Togui, Natsu et Nime, a reçu le prix du meilleur fanzine.  La revue Chadi Madi a reçu le prix du meilleur album pour enfant. Messaoud Benmohamed (Maroc) a vu son projet de BD sacré meilleur projet et Duchy Man (Cuba) a reçu le prix du jury. Ces quatre jours, consacrés au neuvième art, ont vu un grand nombre de visiteurs envahir l’esplanade de Riadh El Feth à la recherche de leur BD préférée à la boutique Fibda, faire des rencontres marquantes avec les bédéistes, assister à des ventes dédicaces, aux nombreuses conférences ainsi qu’aux projections. Après les récompenses, place à la musique avec un concert de Khaled Louma, ancien leader de ceux qui étaient surnommés les Pink Floyd algériens, T34.

 

Source / Liberté

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 09:59

Bien que l’apport des femmes à la pensée soit incontestable — mais parfois contesté —, cette rencontre qui prend fin aujourd’hui tend à déterminer si l’écriture de femmes existe, et si elles écrivent d’une manière particulière.

“Les siècles ont passé mais la problématique de la contribution des femmes à la pensée universelle reste toujours d’actualité, même si d’aucun ne peut contester le rôle des femmes et leur apport dans le développement des sciences humaines”, a déclaré, Mme Laura Baeza, ambassadrice chef de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, hier matin, à l’Institut national supérieur de musique (Insm), dans son allocution d’ouverture de la rencontre, de deux jours, intitulée “Récits de vie, fiction et poésie comme contribution des femmes à la pensée”. La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a estimé, dans son discours lu par une représentante, que “le fait d’écrire et d’apposer son nom sur la couverture d’une œuvre relève simultanément d’un acte d’appropriation, parce que l’œuvre nous appartient, et de partage parce qu’on la destine à autrui (…) Cela confirme en même temps son rôle en tant qu’acteur de l’histoire et de la pensée. Il faut préciser, cependant, que ce statut a été acquis au prix de maints sacrifices”. Après les discours officiels, la première séance de cette rencontre, placée sous le haut patronage du ministère de la Culture, et organisée par la Délégation de l’Union européenne, les services culturels des États membres de l’UE, et l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), a été modérée par l’écrivaine, Maïssa Bey. Dans sa communication lue par une représentante, l’auteure autrichienne Anna Kim a mis l’accent sur la difficulté d’écrire le présent et de trouver un langage approprié pour en rendre compte. Elle a également souligné la complexité du réel et la contrainte de devoir faire confiance aux mots dans des situations de violence extrême, tout en appuyant le fait que dans son œuvre, il est avant tout question du traitement de problèmes humains. “Tout paraît vrai mais rien n’est vrai”, affirme-t-elle en conclusion. L’universitaire et auteure, Ouarda Ensighaoui-Himeur, a intitulé sa communication “Liberté… j’écris ton nom”.
Elle a axé son intervention sur trois œuvres : Histoire de ma vie de Fadhma Aït Mansour Amrouche, l’Amour, la fantasia, le premier roman assez controversé dans sa réception d’Assia Djebbar, et Mes Hommes de Malika Mokaddem. Mme Ensighaoui-Himeur a expliqué que ces femmes ont créé “une double rupture dans la vison exotique de l’Algérie et des Algériennes”, tout en sortant la femme de la posture d’objet pour la placer dans une situation de sujet parlant qui s’affirme avec l’utilisation du “je”.
Malgré ces accents de liberté renforcés par la rupture avec la langue ancestrale et l’utilisation du français comme langue d’expression, Fadhma Aït Mansour Amrouche et Assia Djebbar ont fait certaines concessions à l’ordre ancestral. Fadhma Aït Mansour Amrouche a attendu le décès de son époux pour publier son œuvre autobiographique (telle que la définit l’universitaire Philippe Lejeune) qui lui permet d’être considérée comme la pionnière de l’autobiographie féminine en Algérie ; et Assia Djebbar a choisi un pseudonyme pour écrire et se dire, notamment dans son emblématique ouvrage l’Amour, la fantasia, paru en 1985. Et on peut y distinguer deux points importants : d’abord la disparition du père, décédé, et le choix d’Assia Djebbar de “dire son corps de femme dans une langue autre que celle de ses aïeuls”. Avec Malika Mokaddem, la donne change puisqu’elle “s’affranchit” totalement du regard du père et nous assistons à “l’accomplissement de l’autobiographie et la revendication sans fard de la liberté”. 
La deuxième séance a été inaugurée par Fatima Oussedik, sociologue, dont la communication s’est concentrée sur le rapport des femmes au dedans et au dehors. Prenant le titre la Grotte éclatée de Yamina Mechakra comme axe de réflexion, elle a appuyé que la grotte est la mémoire, et le fait d’éclater la grotte est, en quelque sorte, l’affranchissement des contraintes et du poids des ancêtres. Mais il y a toujours “un double mouvement” : dehors/dedans chez la femme, car il y a la nostalgie.
En effet, “la nostalgie demeure une nécessité qui pousse le sujet à s’animer lorsque la trace est absente”, explique-t-elle. Dans Nulle part dans la maison de mon père, dernier roman d’Assia Djebbar, le “nulle part” du titre renvoie au lieu mais également au fait de quitter la grotte, le ballotage du sujet entre rationalité et irrationalité, le fait de devoir faire avec l’écho de la trace, cette dernière étant inexistante. L’auteure tchèque, Tereza Bouckova, a raconté sa difficulté d’être mère et d’être en même temps auteure, révélant ainsi que les écritures de femmes sont généralement en fragments.
Par ailleurs, les écrivaines, Azza Fillali (Tunisie), Françoise Lalande (Belgique), Rachida Madani (Maroc) et Zineb Laouedj (Algérie), sont intervenues autour du même thème, dans l’après-midi, à savoir, “Récits de vie comme expression de la réalité”.

 

 

Source:  Liberté
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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 09:05

La direction de la culture de Tizi-Ouzou et les associations culturelles «Si Muhand U Mhand» de Tizi-Ouzou et « La grande maison» de Tlémcen viennent d’organiser ces deux jours écoulés- dimanche17 et lundi 18 octobre un colloque scientifique sur la vie et l’œuvre de l’auteur algérien Mohammed Dib.
Les initiateurs de cette  rencontre ont concocté un riche programme fait d'une série de conférences- débats. Ainsi pour le premier jour la série de conférence entamée par Mme Benmansour maître de conférence à l’université de Tlémcen et présidente de l’association culturelle « La grande maison » a dressé un état des lieux culturels de la capitale des Zianides «Tlémcen ou les lieux de l’écriture, parcours croisés un homme/une œuvre ».
Puis Mme Ghebalou, de l’université de Bouzaréah abordera « L’écriture en migration chez Dib”, alors par Mme Boukhelou, de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, le fera avec “La symbolique du tissage dans — Le métier à tisser — de Mohamed Dib” » avant qu’elle ne soient relayées dans l’après-midi par Mme Khadda, Mme Battouche, Mme Khaoula et M. Aziz Namane. Au cours de ce même après-midi, il y a eu la projection, au niveau du petit théâtre, de deux  documentaires. Le premier a pour titre  «Portraits croisés Mustapha Badie/ Mohamed Dib» de Nassima Kalfat et le second une fiction de « Afia » de José Hernandez. Le cycle de conférences s’est poursuivi le lendemain avec le passage sur scène de Mlle Sari, M. Aït Challal, M. Guettara, M. Mahmoudi, autres maîtres de conférences et universitaires qui décortiqueront la littérature de Mohamed Dib.
Ce colloque a vu d’autres activités annexes avec cette exposition de livres et d'articles de presse relatifs à l'écrivain, de livres d’autres auteurs algériens, une exposition de tableau ainsi qu’un récital poétique donné par des élèves du collège Mouloud Feraoun de Tizi-Ouzou. Le tout sera clôturé par la présentation d'une pièce de théâtre intitulée «Simorgh», une adaptation d'un extrait du même auteur.

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